Le fonds mondial a accordé un financement de 38 milliards Fcfa soit près de 58 millions d’euros au Togo pour lutter contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme.
En vertu de plusieurs accords de subventions, signés jeudi 30 novembre 2017 à Lomé, le Togo a décroché ce financement sur la période 2018-2020 afin de mener des campagnes de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme.
Selom Komi Klassou, premier ministre a déclaré que "le Togo, à l’instar de tous les pays en développement, reste encore touché, à des degrés divers, par les maladies endémiques et transmissibles que sont le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme".
Toujours d'après Selom Komi Klassou,l’épidémie du VIH/Sida est généralisée avec un taux de prévalence de 2,5%, mais le Togo a accéléré et intensifié les campagnes de prévention et de dépistage avec comme résultat tangible une baisse de plus de 50% des nouvelles infections en 10 années.
Les efforts du gouvernement ont permis des avancées significatives englobant la baisse de la proportion de femmes enceintes recevant un traitement antirétroviral -ARV- passant de 87% en 2014 à 94% en 2016 revoyant à la baisse la transmission du virus de la mère à enfant, a précisé le premier ministre Selom Komi Klassou.
La tuberculose, reste une maladie endémique et concentrée dans 3 régions sanitaires au Togo :Lomé-commune, Maritime et dans les Plateaux, d'après le responsable, tout en soulignant que plus de 20 000 cas ont été détectés et traités avec une légère baisse du taux de mortalité.
La lutte contre le paludisme, le premier ministre a indiqué que plusieurs initiatives tendant à réduire le fardeau ont été prises, soulignant que l’incidence du paludisme est en recul de près de 20% entre 2010 et 2015 avec une réduction du taux de mortalité de 40% chez les enfants de moins de 5 ans.
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Le 1er décembre 2017
