Maroc : liaisons aériennes et histoires d'avions

L'oeil de Jean La Fouine

La compagnie aérienne low cost Transavia France lancera au cours de l'été 2018 une nouvelle liaison entre Nantes et Casablanca, sa seconde vers la ville du Maroc après celle inaugurée en 2015 à Paris.

Du 9 juin au 27 octobre 2018, la filiale spécialisée dans le vol pas cher d’Air-France proposera 2 vols par semaine entre sa base à Nantes-Atlantique et l’aéroport de Casablanca-Mohammed V, opérés en Boeing 737-800 de 189 places.

Les départs sont programmés mercredi et samedi à 17h pour arriver à 18h40, les vols retour quittant le Maroc à 19h30 pour se poser à 23h05.

Transavia sera en concurrence avec Royal Air-Maroc sur cette route, dont les réservations sont ouvertes. La low cost propose déjà entre Nantes et le Maroc une ligne vers l’aéroport de Marrakech, et ajoutera le 23 décembre 2017 une nouvelle liaison vers Agadir.

Son offre à Nantes compte désormais 16 destinations. La nouvelle liaison a été annoncée par Jean-Marc Janaillac président directeur général d’Air France-KLM  venu inaugurer la nouvelle agence Place Royale le mardi 14 novembre 2017.

Selon Transavia, elle comptera à l’été 2018 "18 destinations dans 9 pays à raison de 51 vols par semaine, soit 530 000 sièges à la vente, et un nouvel appareil. Son ambition ? Passer le cap des 2,5 millions de passagers transportés à Nantes d’ici l’hiver 2018".

Transavia dessert déjà Casablanca au départ de Paris-Orly ; outre Agadir, son réseau marocain comprend aussi des lignes vers Al Hoceima, Dakhla, Essaouira, Fès, Nador, Oujda et Tanger.  Rappelons que l’aéroport Mohammed V est desservi depuis Amsterdam par Transavia Holland.

….Air Arabia passe à l’Airbus A321LR, renforce Marrakech

La compagnie aérienne low cost Air Arabia va prendre en leasing six Airbus A321neo LR plutôt que les 6 A321neo Long Range annoncés, afin de pouvoir opérer des routes plus longues. Au Maroc, elle relie désormais Marrakech à Paris-CDG et Londres-Gatwick. La spécialiste du vol pas cher basée dans l’Emirat de Sharjah a annoncé le lundi 13 novembre 2017 avoir trouvé un accord avec Air Lease Corportation -ALC- pour 6 A321neo Lpng Range, qui seront aménagés pour accueillir 215 passagers avec un espace entre rangées inchangé par rapport aux A320 actuels. Les nouveaux appareils sont attendus à partir de 2019, tout sans changement donc par rapport aux 6 A321neo Long Range qui avaient été commandés en 2016 chez ALC et qui sont désormais abandonnés.

Ils aideront Air Arabia à "mieux desservir son réseau existant, et à lancer des itinéraires à plus longue distance dans un proche avenir", explique la compagnie par le biais de son communiqué. Adel Al Ali, directeur général du groupe Air Arabia, a déclaré : "Nous continuons à observer une croissance du trafic passagers dans nos hubs, et nous restons concentrés sur notre modèle économique et notre mission de fournir un tarif abordable et un bon rapport qualité-prix aux passagers. L’ajout d’avions A321neo Long Range nous permet d’étendre notre réseau à des destinations plus lointaines, et d’offrir plus de flexibilité dans nos itinéraires à haute densité existants".

Les A321neo Long Range rejoindront dans la flotte du groupe 50 A320, qui desservent plus de 133 lignes à partir de ses 5 hubs des Émirats-arabes-unis à savoir Sharjah et Ras Al Khaimah, du Maroc, de l’Égypte et de la Jordanie.

"Nous sommes ravis qu’Air Arabia ait choisi de soutenir sa flotte avec notre A321 Long Range de classe mondiale, qui complète parfaitement sa flotte Airbus actuelle", a déclaré John Leahy, directeur clients d’Airbus Commercial Aircraft ; "grâce à son habitacle et au confort de ses passagers, cet avion permettra à Air Arabia de continuer à innover et de mener le marché du transport aérien à bas prix dans la région MENA, tout en offrant à ses clients un produit à forte valeur ajoutée".

On notera par ailleurs qu’Air Arabia Maroc vient d’inaugurer deux nouvelles liaisons depuis l’aéroport de Marrakech-Menara.

Depuis le 31 octobre 2017, elle propose 3 vols par semaine vers Paris-CDG, les départs en A320 étant programmés mardi, mercredi et vendredi à 6h30 pour arriver à 11h, et les vols retour quittant la France mardi et mercredi à 11h40  avec une arrivée à 14h10 et vendredi à 19h avec une arrivée à 21h30.

La low cost  est en concurrence sur cette route avec Royal Air-Maroc, Air France, Transavia, easyJet, et TUIfly Belgium, plus Ryanair au départ de Beauvais. Depuis le 1er novembre 2017, la low cost relie Marrakech à Londres-Gatwick avec 2 rotations hebdomadaires : les A320 décollent mercredi et samedi à 15h pour arriver à 18h30, et repartent de Grande-Bretagne à 19h20 pour se poser à 22h50.

Air Arabia Maroc fait face sur cet axe à British Airways, easyJet, Thomson Airways et Ryanair depuis Luton et Stansted dans ce dernier cas. Air Arabia Maroc propose déjà à Marrakech des vols vers Montpellier, Pau et Francfort.

….On en découvre partout, de ces avions qui ne servent que pour les allers sans retour 

Et parfois, leur découverte, sagement rangé sur le parking d’un aéroport au bord de la jungle colombienne nous fait remonter tout un écheveau. C’est l’exemple du jour, qui nous fait comprendre qu’il y a bien quelqu’un, qui, quelque part, gère le tout et est attentif au moindre détail d’une expédition risquée à bord d’un petit bimoteur traversant l’Atlantique pour rejoindre la côte Ouest de l’Afrique.

Une organisation tentaculaire, qui s’est chargée de fournir 11 des appareils concernés sous seulement 2 noms d’entreprises américaines, travaillant pour le même client vénézuélien. On a du mal à croire qu’il ne puisse s’agir que de simples trafiquants de drogue colombiens et quelques intermédiaires. Et surtout, depuis le début de cette enquête, on a tendance à retomber toujours sur les mêmes : le pilote colombien surpris avec 5,5 tonnes de coke à bord à Mexico a un frère, c’est celui qui atterrit au Sierra Leone avec 800 kgs !

Et tout cela continue allégrement: en décembre 2007, la police du Vénézuela effectue une perquisition dans un appartement. Elle va s’avérer extrêmement juteuse: on va y découvrir tous les principes de fonctionnement des narco-trafiquants. 3 personnes sont interpellées, toutes 3 colombiennes : Oscar Mauricio Motta Pinero, Luis Fernandez Sanchez Mejias et Elkin Yeison Sanchez Salamanca, qui sont liés selon elle " aux activités de trafic de drogues narcotiques et de substances psychotropes". Contre les 2 l’état va requérir "selon le code criminel et les infractions visées aux articles 2, 4 et 6, à propos de la la loi organique contre le crime organisé, contre le blanchiment d’argent" l’enfermement immédiat des interpellés.

Dans l’appartement, il y a en effet tout ce qu’il faut pour préparer dans le détail une expédition sur la côte Ouest Africaine !

A ce moment là, rappelons-le, Cessna 441 Conquest de Nouadhibou s’est déjà posé depuis 8 mois ! Il y a bien un procédé, une méthode, mise en place toujours de la même façon, reposant sur des techniques telles que le transvasement d’essence à bord et l’emploi de téléphones satellitaires. Quant aux appareils sélectionnés, l’un d’entre eux fait l’unanimité chez tous les trafiquants.

Le Cessna 441 Conquest II est véritablement l’avion type de toute cette histoire 

Le bimoteur a turbines pressurisé grâce à ses petits hublots, il peut voler au delà de 35 000 pieds, soit 10 000 m est le maître incontesté du trafic. Les statistiques nous indiquent en effet que les 2 modèles Conquest se sont bien vendus dans le monde, le modèle 425 -pressurisé- nettement moins avec 9 exemplaires seulement en 2009.

En novembre 2009, on comptait 42 Conquest I à vendre sur les 208 encore actifs. Et 37 Conquest II sur les 313 encore en activité. Le modèle II a été construit à 353 unités seulement et a été arrêté en 1986 il y a 24 ans maintenant. Sans oublier la longue liste des avions qui se volent aux Etats-Unis comme ici se volent des voitures. En voici au total 428 de répertoriés.

On notera l’écrasante majorité américaine, la France en a 5, et le Venezuela qui en présente 2 seulement dans cette liste !!!.

Historiquement, en prime il a eu son importance, cet appareil. Quand on arrêtera finalement Manuel Noriega, on s’apercevra que le point de départ de son arrestation était cet avion. Le 23 septembre 1985, en effet, dans les marais des Everglades, un trafiquant poursuivi par un hélicoptère Blackhawk des narcotiques US se posait en catastrophe sur un bout de route non terminé, réservoir à sec. Et fuyait dans les marais, abandonnant son Cessna 441 avec à bord une tonne de cocaïne.

L’officier de police Ken Kennedy, du Miami’s Drug Enforcement Administration allait rester célèbre sans même avoir arrêté quiconque ce jour-là : c’est lui qui avait été le premier arrivé sur l’appareil qui allait beaucoup "parler". Il était parti de Bronsville Texas vers la Floride. Lui et son pilote, Tony Aizprua, arrêté des mois après, qui donnera le tout premier témoignage accusant Noriega.

Le 3 septembre 1991, soit 6 ans après la poursuite de son avion, Noriega sera arrêté et emprisonné. Entre temps, il avait touché 320 000 dollars de la CIA. Un autre pilote, le panaméen Floyd Carlton Caceres, fera tomber davantage encore Noriega en avouant être le lien avec le cartel de Medellin.

Dans l’inventaire à la Prévert qu’égrène le juge vénézuélien, on trouve tout l’arsenal nécessaire au trajet transatlantique : "un Garmin GPS modèle 296, avec son propre chargeur un sac de marque Black Garmin, un téléphone satellitaire Global Star avec son chargeur -je vous épargne les numéros de série décrits par le procureur !- ; un téléphone satellite Iridium et son chargeur propre, 4 radios de marque Motorola, modèle FB 200 ; une Radio ICOM en VHF modèle de la série ICM88, ont été trouvés des cartes à l’échelle 1-100.000 -CNG-9, ONC, J25, J24 ONJ, ONLL26 , K-26 ONC, ONC F-27-ces cartes correspondent aux Venezuela, à la Colombie et là l’Amérique Centrale. Des photocopies d’en tête d’aéroports. Des manuels d’approche des pistes d’aéroport pour les villes de Valencia au Venezuela, Roatan au Honduras et de l’aéroport de Conakry en Guiné" .

Il y a tout ce qu’il faut même les avions, qui sont au nombre de 3 et la citation du prochain objectif. Juste pile entre la Guinée Bissau et La Sierra Leone !

On peut supposer que le terrain réellement visé était plutôt Boké, ou Faranah ! Car aussi les enquêteurs tombent sur des manuels spécifiques du Beechcraft BE-200 Super 200, du Cessna C-441 "Conquest II" et oui toujours le même ! et d’un Cessna C-208 "Caravan", le nouveau venu des opérations,"3 avions récemment impliqués précédemment dans des trafics de drogue", selon la justice du Vénézuela, ce que confirme rapidement John Grillo, le directeur de l’office anti-drogue, appelé aussitôt au téléphone.

Mais aussi de la documentation sur les fréquences radio des aéroports en VOR, NDD, l’approche de fréquence radar, pas moins de 23 téléphones cellulaires, 2 lignes fixes de téléphone de marque AXESS, 2 ordinateurs portables, et 2 véhicules à moteur en stationnement dans le parking. Une Chevrolet, modèle Spark, immatriculée MEN-83V et une petite Mazda… immatriculée AFS-36U : on fait visiblement dans la discrétion en voiture chez les trafiquants ! Discrets en ville, ils préparaient consciencieusement le prochain vol, selon le schéma bien rodé maintenant !

Dans les ordinateurs portables saisis, un Modèle HP Pavillon FX 1000 et un Modèle HP Pavilion modèle DV 2000 les commentaires en mails sur l’achat de l’achat d’un avion de Beech 200 à la Compagnie Pan Americano d’un montant de 900 000 dollars, et un autre Beech King Air 300 possédant l’inscription YV1675 -celui montré au début de l’article et saisi par la police-. A l’intérieur également, des ordinateurs, "la description des zones d’atterrissage d’aéronefs et celle des aéroport non répertoriés", c’est à dire des "photos des pistes d’atterrissage clandestines".

A l’autre bout, en Afrique, un appareil s’est chargé de faire le repérage ! Toujours cette organisation impeccable ! Dans l’appartement, pas moins de 2 millions de dollars en monnaies diverses : colombienne, vénézuélienne, mexicaine, et diverses devises africaines.

Les avions seront saisis, on retrouvera fortuitement la photo prise furtivement par un passager de l’aéroport de Sao Tomé&Principe Anzoategui sagement parqué derrière des grilles, en attente de revente ou de captation par l’armée ou la police du Vénézuela.

Sans ce cliché, remarquez, je n’aurais jamais remonté cette filière. La firme sollicitée par les trafiquants pour acheter leur Beechcraft est très intéressante : c’est une filiale de la Brink’s US, des transporteurs de fonds qui effectuent le trajet régulièrement entre le Vénézuela et les Etats-Unis ! et qui utilise elle aussi des appareils similaires et de plus gros tels que les Beech 1900.

A partir de SaoTome&Principe, où, visiblement, d’autres avions sont parqués.

SaoTome&Principe, plutôt rustique comme aéroport ! Très rustique, même ! 

Un aérodrome où l’on retrouve le petit Let-410UVP TURbolet déjà entrevu à travers du pays pour les dessertes locales. Mais aussi un Cessna 208B YV0147, déjà vu à l’aéroport d’ Hato International Airport de Willemstad à Curaçao, dans les Antilles néerlandaises.

L’avion qui a dû donner des idées à nos trafiquants 

En fait, SaoTome&Principe est un endroit idéal pour trafiquer : l’espace est grand, la tour de contrôle indigente, et les abords de l’aérodrome pas trop bien gardés on suppose avec une telle superficie. On y trouve beaucoup de petits bimoteur ici le YV1340, un Piper PA-31-350 Navajo Chieftain, et le YV1988 un Piper PA-31-310 Navajo B.

Un endroit aussi où il semble y avoir des saisies nombreuses, entreposées sur place : le Cessna 402 visible avait été récupéré sur un aéroport clandestin, situé à peine 12 000 nautiques de SaoTome&Principe !

Le plus gros est très intéressant : c’est le Gulfstream YV-1020 intercepté par les Cessna T-37 de l’armée Colombienne, le 26 septembre 2005 avec 2 tonnes de drogue à bord. L’appareil avait été déclaré officiellement "détruit". !!

Ce ne sont pas les petits bimoteurs qui manquent à SaoTome&Principe. Ni les machines rares, tel cet étonnnant avion à demi-rentré dans un hangar : c’est la taille au-dessus celui-là. C’est un Grumman G-159, aux allures de petit HS-748, la dernière espèce fabriquée avant le Gulfstream à réaction. Un engin déjà vu en janvier 2005 à.. Opa Locka, en Floride.

Décidément, on y revient toujours : mêmes endroits et mêmes noms ! Celui-là nous intéresse davantage à vrai dire.

Voilà qui nous relie à la même équipe que d’habitude, celle dénoncée ici sur plusieurs pages. Le 26 novembre 2006, un Gulfstream II N244DM, est en effet acheté par Sky Way Aircraft, par un dénommé Geoffrey J. Hodgson. Il est à la tête d’ HW Aviation, la firme qui possédait le fameux DC-9 N900SA souvenez-vous celui des 5,5 tonnes de coke de Mexico ! avant de le vendre à SkyWay-Royal Sons.

Or ce même Hodgson va acheter avec Anthony Aiello un autre appareil, un Grumman Gulfstream II, le fameux N244DM, qui est ensuit exporté au Venezuela en septembre 2005 avec le N48P4 et capturé en décembre 2006 avec 4 tonnes de drogue à bord fabriqué en 1968, c’est l’ancien N4PG, N3PG, N7ZX, N8PG, N8PQ.

Devenu le 10 mars 1998 "Hi Flite Inc", sous le numéro N244DM, et le 7 avril 2003 sous le registre de "Southport Aviation Inc", un broker de Belton, Misssouri, pour terminer le 17 septembre 2004 chez Anthony C. Aiello et le 7 novembre 2006 chez Sky Way Aircraft inc. Voilà d’où nous vient cet étrange apparition !

Selon la FFA, l’avion avait comme adresse de propriétaire le 2755 International Dr, West Chicago, Illinois. La même que celle de Ramy El-Batrawi et Adnan Khashoggi, et leur société Genesis Aviation, à qui appartenait le N120NE, le sister-aircraft du N900S.

Tout est imbriqué dans l’histoire : Anthony Aiello et Geoffrey J. Hodgson sont aussi les dirigeants d’une firme de l’Illlinois appelée Scott Aviation… Genesis Aviation est installé à Van Nuys, où se situe un important atelier de refurbishing d’avion, avec peinture à l’appui. L’armée du Vénézuela, en tout cas, est bien présente sur place à SaoTome&Principe, enfin quand des événements plus importants ont lieu en tout cas. Comme lorsque des visiteurs de marque viennent, par exemple le président Lula va venir visiter le pays, toute une flotte d’avions brésiliens de VIPs le suit :  l’A319CJ , le B732 et le E190 Legacy 1000.

Mieux encore : la fameuse Aircraft Guaranty, toujours la même, avait aussi accordé son "N" à l’avion immatriculé N11ZD. Cela ne vous dit rien ? Oh, ce n’est pas évident et plutôt une histoire que l’on a laissé tomber, encore une. C’est le numéro d’un petit avion que l’on a retrouvé abandonné sur le parking de l’aéroport de Portland Airport le 11 septembre 2001, un petit Socata Tampico TB-9. Toujours enregistré Aircraft Guaranty, aujourd’hui encore ! Abandonné par un saoudien appelé Khalid Alzeedi, détenant "Zidi Aviation", qui avait transporté cet été là un dénommé Ben Laden dans son avion. Et un autre tout aussi connu appelé Mohammed Atta.

Que faisait Atta à Portland, dans le Maine ?

Atta avait pris le vol 11 d’American Airlines au départ de Boston le 28 août 2001, c'est-à-dire 2 semaines avant que ce vol ne se termine comme on l’a vu !  Khalid Alzeedi vivrait depuis au Maroc.

Selon une chaîne de télévision -Channel 5- Khalid Alzeedi était en contact avec 2 agents du FBI en août 2001, rencontrés dans les suites d'un Hilton. Alzedi avait acheté son appareil à la société Outlaw Aircraft Sales of Clarksville, Tennessee, près de Nashville.  Juste à côté de Fort Campbell, Kentucky, où se trouve l’Army’s 101st Airborne Division. A moins de 1 000 de là, Air Scan, le monde est donc bien plus petit qu’on ne pense surtout aux USA !  

Affaire à suivre...

Le 16 novembre 2017

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