Henri Grothe : Interpellation citoyenne d'Henri Wanzet Linguissara ministre de l'intérieur de la République centrafricaine

Monsieur le ministre Henri Wanzet Linguissara,

Je viens par la présente vous informer des curieux agissements de la Direction générale de l'OCRB, sise à Bangui, qui s'est crue fondée d'intervenir chez moi, sur ma parcelle acquise régulièrement au Plateau, commune de Bimbo, dans le voisinage du lieu-dit OCRB, que j'ai immatriculée au nom de la mère d'un de mes enfants.

Sans crier gare et sur plainte d'une voisine, déposée à l'OCRB, au centre-ville de Bangui, un véhicule Pick-Up débarqua ce matin du jeudi 26 juillet /2018, pour interpeller et embarquer la mère de mon enfant, aux motifs d'un conflit de voisinage dû à la contestation d'une limitation de nos deux parcelles, par ladite voisine.

Embarquée au poste de l'OCRB, où elle fut maintenue et mise sous pressions pendant près d'une heure, lors d'un interrogatoire non contradictoire, elle n'eut son salut que grâce à d'autres interventions, pour être élargie.

L'enquêteur, ne tenant pas à perdre pour autant la face, s'est cru malgré tout obliger de lui remettre une autre convocation pour la semaine prochaine.

Voici pour les faits qui m'imposent votre interpellation citoyenne.

Je vous prie donc de faire constater à votre collaborateur, le DG de l'OCRB, que de telles questions foncières ne relèvent pas de son ressort. Ce n'est pas du Banditisme.

Tous nos voisins savent que la parcelle en question m'appartient, à moi, M. Henri GROTHE. Puisque j'y étais souvent lors des travaux de construction de la petite maison, la grande maison, la seconde entreprise en mon absence, étant toujours financée par mes soins.

En se déportation, chez moi, dans ma concession, la Direction générale de l'OCRB savait qu'elle allait casser du GROTHE.

Je vous informe, en passant, que ce litige de voisinage qui n'est du domaine du GRAND BANTISME, ne constitue aucunement un litige.

Les bornes topographiques étant souvent vandalisées par des malintentionnés, j'avais personnellement veillé à l'éviter, par expérience de gestion de nombreux conflits fonciers, de part mes responsabilités passées de Direction de cabinet à l'Urbanisme.

La petite maison étant positionnée sur la limite séparant nos deux parcelles, avec une vingtaine de centimètres consentie à la plaignante qui manipule l'OCRB de Bangui.

Cette dame qui n'est pas propriétaire mais supposée mère biologique de la véritable propriétaire, elle aussi à l'étranger depuis, peine à présenter les documents attestant sa qualité de propriétaire ou de mandataire de la propriétaire, lors des convocations que nous avons provoquées pour règlements dudit litige chez le Chef de quartier, l'ancien député KARAKOMBO, ou dans le cadre administratif à la Direction du CADASTRE DE BIMBO.

Vous comprenez donc pourquoi, la Dame est obligée d'aller chercher du soutien auprès de ses relations mafieuses à l'OCRB de Bangui pour casser du GROTHE, j'insiste.

Permettez-moi de vous rappeler qu'au niveau du Plateau, à moins de trois cents mètres des lieux disputés, existe une antenne fonctionnelle d'OCRB. Sans compter qu'à moins de deux kilomètres, aux 92 Logements, trône une autre antenne OCRB.

Alors pourquoi seule la Direction générale serait habilitée à trancher un litige qui ne relève pas du GRAND BANTISME ?

Est-ce parce-que la mère de mon garçon est MUSULMANE qu'il faille d'abord la terroriser pour ensuite casser du GROTHE ?

Monsieur le ministre, arrêtez-moi tout ça, s'il vous plaît.

Les policiers qui agissent ainsi sur instructions du DG de l'OCRB doivent arrêter de tels comportements indignes du Policier.

L'affaire étant depuis connue du Chef de quartier et de la Direction régionale de l'urbanisme de Bimbo, laissons ces deux niveaux travailler. S'ils n'y parviennent pas le TGI de Bimbo s'en chargerait puisque nous nous apprêtons à la saisir.

Ce n'est pas à l'OCRB de s'en préoccuper.

Vous souhaitant bonne réception et lecture, M. le ministre, veuillez agréer mes salutations distinguées.

Henri Grothe

Le 26 juillet 2018