Crépin Mboli Goumba : "en guise de conclusion"

Comme vous le savez, j'ai décidé d'écrire un livre pour dire la vérité sur l'histoire récente de mon pays.

Ce livre, simple et sincère, pose un problème à certains, parce qu'ils sont tels qu'en leurs vérités profondes, souvent de vilénies. Dans l'incapacité de s'inscrire publiquement en faux contre le contenu, car ils savent bien que des témoins sont là et que je pourrais monter en cadence, ils préfèrent des articles anonymes.

La première leçon à tirer, c'est que lorsque vous estimez que votre honneur est bafoué et vous ruminez dans votre coin, préférant payer de mercenaires de la plûme, vous confirmez tout ce que je décris dans mon livre, la lâcheté. Le peuple doit en tirer toute la conclusion.

La deuxième leçon à tirer, c'est que la caque sentira toujours le hareng. Quoi qu'en dise. Certains sites qui ont publié des articles sont tenus par des personnes que je connais bien. C'est un combat perdu d'avance pour elles, car les gens seraient étonnés de voir par exemple que ces personnes, parfois des sexagénaires, m'ont envoyé des mails de remerciement parce que j'avais sauvé leurs fêtes de fin d'année, en leur envoyant de l'argent.

Y en a un qui a été conseiller à la présidence et vivait d'expédients à Paris. J'aurais pu faire comme beaucoup, et mettre ces emails à dispositon. Y en un qui est très proche d'un leader politique. C'est un combat qu'ils vont forcément perdre parce que la vérité triomphe toujours.

Quand je lis avec beaucoup d'amusement que j'étais à Dakar au crochet d'une femme. Je ne sais pas si je devrais le dire, par pudeur, mais à Dakar, Président de l'équipe de notre football, il y a sur ces réseaux sociaux tant de centrafricains qui savent que je ne savais que faire de mon revenu. Le plus curieux, c'est que j'y étais en exil, chassé de l'université et pourtant ceux qui bénéficiaient de la bourse nationale, qui ne venait, avaient recours à moi.

Par la grâce de Dieu, je n'ai jamais manqué de rien. J'ai hébergé des compatriotes en difficulté à Dakar, dont certains sont mes amis Facebook ils pourront en témoigner s'ils sont honnêtes et le désirent. C'était mon devoir.

En réalité, cette information erronée, véhiculée par quelqu'un qui fut proche de moi, qui vivait chez moi aux Etats-Unis, y escroquaient les centrafricains, au point de m'obliger à les rembourser, ne m'étonne guère.

Il s'agit d'un frère frustré de n'avoir pas eu une scolarité digne de ce nom, alors qu'il bénéficiait du népotisme et du fruit des detournements des deniers publics du régime à l'époque et qui vit mal aujourd'hui son déclassement social. il est rentré à Bangui et erre comme une âme en peine. Je lui souhaite de rencontrer la vérité mais cela ne changera rien à sa situation.

J'ai écrit un livre. Pas un communiqué de presse. Pas un article anonyme et désormais un processus est en marche. Nous n'accepterons plus d'être terrorisés par des cancres. A bon entendeur

Maître Crépin Mboli-Goumba
Président du PATRIE

Le 18 juillet 2018

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