Jeannette Bougrab : Lettre d'exil, la barbarie et nous

Jeannette Bougrab est née le 26 août 1973 à Châteauroux dans le département de l'Indre en France. C'est une juriste de formation.  Présidente de la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité -HALDE- du 16 avril au 14 novembre 2010, elle est nommée par la suite au secrétariat d'État à la jeunesse et à la vie associative dans le 3e gouvernement Fillon.

En 2013, elle est brièvement chroniqueuse dans le Grand journal de Canal+. Depuis 2015 elle assure une chronique pour Valeurs Actuelles.

Elle est ensuite réintégrée au conseil d'État.

Elle est actuellement chef du service d’action culturelle à l'ambassade de France en Finlande. Sans titre 4

 

"Moi, la fille de musulmans, je crois qu’il n’y a pas d’autre choix pour la France que d’expulser l’islam de la cité"

Jeannette Bougrab vient de publier ses Lettres d’exil, sous-titrées La barbarie et nous, écrites depuis la Finlande où elle est partie vivre avec sa fille May. Elle dénonce la bienveillance politico-médiatique au service des promoteurs du communautarisme islamiste : voile, burkini, ramadan. Dans Présent, Caroline Parmentier recense :

"Jeannette Bougrab condamne les choix de perdition faits par la droite comme par la gauche depuis 30 ans" : "On veut construire des mosquées alors qu’il n’y a plus de bibliothèques dans les quartiers. Les imams ont remplacé les instituteurs. La situation s’est aggravée depuis mon départ."

"La violence est omniprésente dans l’islam".

Elle évoque une France "gangrenée par l’islamisme" et égrène la litanie des morts : Charlie, le Bataclan, le 14 juillet à Nice, le père Hamel, le couple de policiers de Magnanville, les militaires français, les adolescents, les enfants… "L’idée qu’en France on est protégé, est une erreur. On n’est plus protégé."

De son exil géographique, elle fustige "l’exil intérieur" auxquels sont assignés avec elle les millions de français meurtris par la terreur et exaspérés par ce qu’elle appelle "l’empire du déni" : "La guerre contre Daesh est une chose. Mais le combat contre les bien-pensants occidentaux en est une autre, à bien des égards plus complexe et sournoise. Il est vital que nous commencions, dès à présent, cette déradicalisation des esprits."

Plus politiquement incorrect encore et plus précis, celle qui se déclare française, arabe et musulmane se dit "excédée d’entendre autour d’elle que sa culture est pure tolérance, alors que la violence y est omniprésente" : "Qu’on cesse de m’opposer la religion de l’amour d’un islam imaginaire par crainte de m’entendre proférer la vérité. Moi, la fille de musulmans, je crois qu’il n’y a pas d’autre choix pour la France que d’expulser l’islam de la cité. (…) N’avons-nous plus le désir et l’amour de la France ? "

Aux éditions du Cerf. A lire ...

Le  28 septembre 2017