Libre opinion, d'un membre de la grande muette, dont la rareté mérite d'être publié.

Libre opinion, d'un membre de la grande muette, dont la rareté mérite de la faire circuler
En France le courage existe encore dans nos armées !
Argumentaire destiné à ceux qui ne veulent pas, ou plus, voter Fillon.... Bien lire jusqu’au bout...

Les mails que plusieurs d'entre vous m'ont envoyé pour exprimer leur ressentiment à l'égard de François Fillon m'amènent à essayer d'apporter quelques éléments de réflexion dépassionnés.
Il s'agit d'arguments de bon sens fondés à la fois sur une prise de recul par rapport aux événements incriminés et sur l'évidente nécessité de choisir celui qui porte le meilleur programme pour la reconstruction de la France.
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1. Premièrement, que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre à François Fillon. Je veux parler de ceux qui n'ont jamais payé une facture en liquide, privant ainsi l'Etat de rentrées fiscales, qui n'ont jamais commis d'excès de vitesse mettant en danger la vie des autres, qui n'ont jamais utilisé de moyens contraceptifs prohibés par notre Sainte Eglise, qui n'ont jamais fêté Pâques avant les Rameaux, qui n'ont jamais menti, trompé, médit, abusé de leur autorité, etc, etc... ­

2. Deuxièmement, en droit comme en morale, il ne faut jamais perdre de vue la notion d'imputabilité. Je m'explique : une faute est d'autant plus grave (imputable) que son auteur a conscience de sa faute. C'est ce qu'un juge digne de ce nom cherchera à déterminer dans un procès équitable. Le Pape François ne dit pas autre chose dans Amoris Laetitia. Il n'existe pas de péché en soi. Il faut toujours le replacer dans son contexte. ­

3. Donc, troisièmement, il n'est pas juste de faire au seul François Fillon le procès de pratiques certes immorales mais néanmoins légales qui sont le fait de l'immense majorité des élus. C'est le cadre réglementaire de ces pratiques qu'il convient de condamner et de réformer. Je souligne d'ailleurs qu'à part le distingué M. Bayrou, les élus de tous bords rasent plutôt les murs et se gardent curieusement de hurler avec les loups ! ­

4. En fait, la question est de savoir si une élection sert à élire un saint ou un dirigeant politique. l'Histoire nous enseigne que malheureusement, les deux sont très rarement compatibles. La dernière fois que la France a été dirigée par un saint, elle l'a payé très cher ! Je fais allusion au fait qu'en restituant ses domaines français au roi d'Angleterre, le bon roi Saint Louis, a semé les germes de l’effroyable guerre de cent ans dont on sait le lot de malheurs qu'elle attira sur notre malheureux pays

5. Il faut donc s'interroger sur ce qui motive un tel déchainement médiatique. Le tort de François Fillon n'est pas d'avoir fait comme ses pairs, ce dont ceux qui l'attaquent se foutent éperdument. Son véritable péché, sa faute impardonnable, c'est de croire dans des valeurs jugées passéistes par les tenants de la pensée unique. François Fillon aime la France et veut lui redonner sa fierté et sa place dans le monde. Et ça, c'est inacceptable pour ceux qui l'attaquent avec pour seule obsession le métissage, le multiculturalisme, la repentance et la haine de nos valeurs chrétiennes et humanistes !

6. Et si l'on se penche sur les programmes des candidats, seul celui de François Fillon est considéré comme sérieux et susceptible de redresser la France face aux défis colossaux qui se présentent à elle : la lutte contre l'islamisme, le redémarrage de la machine économique, seule condition de la réduction du chômage, les enjeux internationaux etc. ­

7. En comparaison, le programme de Emmanuel Macron brille toujours par son absence. En dehors de postures et d'envolées lyriques, son discours est creux et a de quoi inquiéter ceux qui envisagent de voter pour lui. ­

8. Quant à celui de Marine Le Pen, s'il comporte de bonnes idées sur l'immigration, qui n'en seront pas moins très difficiles à mettre en œuvre, son projet économique est totalement délirant, imprégné des idées gauchisantes de Florian Philippot, avec en particulier la remise de l'âge de la retraite à 60 ans ! ­

9. Comme François Fillon est inattaquable sur son projet global, il fallait l'attaquer sur sa dimension morale et familiale par ses détracteurs qui n'en ont rien à foutre. Une attaque magistralement orchestrée par ces journaux qui nous haïssent et nous traitent dans la boue depuis la manif pour tous. Et pourtant, de façon surprenante, beaucoup d'entre nous leur accordent du crédit sans se rendre compte du fait qu'ils sont manipulés "à l'insu de leur plein gré".

En conclusion, voter Macron, c'est voter Hollande, sous un autre masque. C'est se renier soi-même. Voter Marine Le Pen, c'est aussi voter Macron, car c'est lui qui sera élu s'il est au deuxième tour.
Dans tous les cas, il faudra en assumer les conséquences catastrophiques après un quinquennat de la même eau. On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas. Sans doute avions-nous hissé François Fillon sur un piédestal. Sa chute nous a ramenés brutalement sur terre !

François Fillon est un homme politique comme un autre. Mais avec une différence essentielle. Il est le seul à avoir une véritable stature d'homme d'Etat.

Si vous êtes d'accord avec ce qui précède, faites circuler le plus largement possible. Et si vous n'êtes pas d'accord, faites le circuler quand même.
Bertrand Binnendijk  - Officier Général.
Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan


Biographie

Est né le 30 mars 1953 marié et père de 7 enfants
Officier général
Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan
Ecole supérieure de guerre (ESG)
Diplômé d’études approfondies en histoire militaire et relations internationales
Diplôme de droit canonique (Institut catholique de Paris)

Après avoir exercé des commandements dans différentes unités de l’Arme blindée Cavalerie, il s’est orienté vers les relations internationales, en occupant différents postes en état-major de haut niveau et à l’étranger.

Officier de liaison-instructeur auprès de l’Army command and staff College, en Grande-Bretagne (1994-1997)
Attaché de défense près l’ambassade de France à Tel Aviv, en Israël (2001-2004).
 
A dirigé la Division Maîtrise des armements, puis la division Monde de l’état-major des armées.
A ce titre, a participé aux négociations de contrôle des armements dans le monde et travaillé au développement de la coopération militaire avec les pays du Proche et Moyen-Orient, de l’Asie et de l’Amérique latine.
 
Après avoir quitté le service actif,
a passé un diplôme de droit canonique à la Faculté de droit canonique de l’Institut catholique de Paris et poursuit actuellement des études de théologie.
Dans ce cadre, a rédigé un mémoire intitulé "L’Eglise catholique au Maroc : l’Accord de 1983 entre le Roi Hassan II et le Pape Jean-Paul II".
 
Conférences sur la crise israélo-palestinienne
Enseignement de l’Islam à l’IRCOM d’Angers.
 
Distinctions
Officier de la Légion d'honneur
Officier dans l'Ordre national du Mérite

Le 23 mars 2017