Afin de faire avancer la coopération signature d'un accord cadre

Clément Mouamba, premier ministre du Congo Brazzaville et le Cardinal Pietro Parolin secrétaire d'Etat du Vatican ont signé, le vendredi 3 février 2017 à Brazzaville, en présence de Denis Sassou Nguesso, président de la République du Congo l’Accord-cadre entre la République du Congo et le Saint Siège, avec pour objectif l'amélioration des perspectives des relations diplomatiques et de coopération entre les deux Etats.

Clément Mouamba a déclaré à l'occasion des 40 ans de la création des relations diplomatiques entre le Vatican et le Congo"Cet Accord couvre les secteurs diplomatique, politique, socio-économique, scientifique, sanitaire et éducatif. Nous disposons désormais d’un outil précieux qui nous permet d’envisager l’avenir de nos relations avec de meilleurs perspectives".

Le premier ministre Clément Mouamba a s'est félicité de ce 40e anniversaire, des succès obtenus et de l’action de l’Eglise catholique du Congo, à travers ses organisations qui œuvrent dans les secteurs de l’éducation, de la formation, de la santé et de l’aide humanitaire.

"Nous ne pouvons non plus ignorer le rôle important que joue l’Aumônerie militaire au sein des Forces Armées congolaises en faveur du respect de la dignité humaine, des valeurs républicaines et des activités de développement humain", a conclu le Clément Mouamba. Une représentation diplomatique du Congo auprès du Vatican avec résidence à Rome a été mise sur les rails.

Pour sa part le Cardinal Pietro Parolin a souligné que "nous avons parlé surtout du contenu de l’Accord-cadre et de la collaboration entre l’Eglise et l’Etat pour le bien-être et le développement du pays et de toute la population".

Cet accord, précise le secrétaire d’Etat du Saint-Siège, "n’est pas seulement au bénéfice de l’Eglise Catholique, mais aussi au bénéfice de toute la population et des différentes confessions religieuses. Cela parce que nous affirmons le principe de la liberté religieuse qui, selon notre vision est le fondement de tous les droits humains et la possibilité de collaborer dans différents domaines pour le bien-être de la société".

Maintenant "l’activité de l’Eglise catholique est désormais encadrée dans un plan juridique dans lequel on peut développer mieux et d’une façon plus fluctueuse, ses initiatives et ses activités." a martelé le Cardinal Pietro Parolin face à la presse nationale et internationale.

Le 3 février 2017