Brazzaville abritera la 11e édition du FESPAM en juillet 2017

Léonidas Carel Mottom Mamoni, ministre de la culture et des arts du Congo a demandé mercredi 8 février 2017 à Brazzaville, que le festival panafricain de musique -FESPAM-soit ouvert à l'ensemble des états de l'Afrique avec pour objectif la diversification des sources de revenus et d'avoir un auto-financement suffisant.

Cette requêteà été faite en présence des ambassadeurs acrrédités au Congo afin d'examiner les sujets et différentes questions en liant avec l'organisation de ce rendez-vous.

Léonidas Carel Motton Mamoni a souligné que l'Etat du Congo apporte un financement à hauteur de 90 %. Aussi le ministre a martelé qu'il était indispensable que d'autres états participent afin de donner le caractère international de ce grand rendez-vous qui se tient une année sur deux.

Le ministre de la culture et des arts a déclaré " 22 années après sa création, il nous semble urgent de donner un nouveau souffle au FESPAM. Ce grand chantier passe, avec le renforcement de l’axe de coopération et de la mobilisation de tous les Etats africains.

Par ailleurs le comité de direction du FESPAM sollicite l'aide des autres Etats du continent, et souligne que le thème retenu pour la 11e édition est "la préservation de l'environnement"

Au cours du symposium qui se déroulera du 10 au 13 juillet 2017 il sera question de "musique et environnement en Afrique et dans la diaspora". Une rencontre avec des directeurs des plus importants festivals du continent  se tiendra afin de mettre sur la table les bonnes volontés. C'est au mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, que les directeurs de festivals invités pourront tenir un stand au marché de la musique africaine. Le ministre précis qu'entre 1996 et 2015, les 10 éditions du FESPAM ont pris en comptes les 4 missions voulues des pères fondateurs  et c'est ainsi que ce sont retrouvés plus de 3 000 artistes, 150 journalistes nationaux et internationaux, plus de 50 exposants et 300 experts.

Le 8 février 2017