PCT ou le "radeau de la Méduse"

Dans tous domaines et secteurs d’activités et de fonctions, il faut savoir partir à temps.

On ne gouverne pas un pays, une circonscription ou une ville contre son peuple indéfiniment.

La grandeur d’un homme est de quitter la scène soit artistique, économique politique, diplomatique lorsqu’il est à son paroxysme et de transmettre le flambeau, mais cela se prépare.

Conscient ou non, au fils des années le président Sassou-Nguesso a fabriqué une oligarchie de "véritables monstres en puissance" en raison des moyens financiers colossaux dont disposent certains oligarques. Dans son premier cercle on constate que trois clans s’affrontent avec subtilité et cynisme mais de manière extrêmement violente.

Quel que soit le Dieu dans lequel on croit - que l’on soit catholique, protestant, musulman etc..., celui-ci est plus puissant que tous les milliards de dollars amassés ou les titres les plus prestigieux.

Après le 1er tour des élections législatives qui s’est déroulé dimanche 16 juillet 2017, à Zanaga le ministre Mbani candidat du PCT refuse verbalement le résultat des urnes ou il est battu. Le peuple fatigué est déterminé à protester et face aux fraudes les congolais ont mis le feu à l’hôtel de la sous-préfecture d’Okoyo. Durant la nuit du 17 au 18 juillet 2017 la nuit a été survoltée à Okoyo dans la Cuvette ouest.

Le collectif "Sassoufit" se bat afin que l'état de Droit soit respecté et condamne les arrestations arbitraires du docteur Daniel Ovaga et de Martin Oyali dans la Cuvette-ouest. Sans le soulèvement de la Cuvette Ouest, Sassou-Nguesso, Tsaty Mabiala, Thystere Tchicaya et  Kolelas auraient encore leur schéma de division qui tournerait à plein régime."

Le ministre Landry Kolélas, candidat PCT est rentré dans une colère noire lorsque ses collaborateurs lui ont apporté les procès-verbaux lui montrant sa défaite dès 1er tour. La population de Makélékélé l’a complétement rejeté.

Plus que jamais la jeunesse d'Okoyo, de Kellé, d'Owando, d'Impfondo, d'Ouesso, de Nyanga, de Makelekele, de Talangai est déterminée. 

La localité d’Okoyo serait-elle le point de départ d’une révolution en marche ?

De son côté Jean-Jacques Yhomby Opango est menacé de mort et Owando littéralement assiégé. Abel Owassa neveu de Jean-Dominique Okemba a été battu à Owando2. Une partie de la DGSP a été déployée à Owando2 afin de réprimer les protestations. Le collectif  Sassoufit "dénonce également l'encerclement illégal du siège du RDD à Owando ainsi que les pressions et menaces contre Me Steve Bagne candidat indépendantà Impfondo."

Pour mémoire les années se terminant par le 7 soit en 1977 puis en 1987 et 1997 et nous sommes en 2017,  Owandao a toujours payé le prix des larmes, du sang et autres tortures. 

Le 7 .... N'est il pas le nombre parfait ?  Le 7 riche en symbole dans l'histoire du "radeau de la Méduse"

2017 serait-elle l'année de la Renaissance du Congo ? 

‪Dans le district de Kingoue, Jean Sibali, candidat du PCT a vu sa maison pillée, saccagée et ensuite incendiée entrainant l’enlèvement d’un militaire comme rançon et la mort d’un autre militaire.

Le ministre Rodrigue Ngouonimba candidat du PCT à Djambala, affrontait Laurent Ngampio neveu de Charles Ganoa. Constatant la notoriété et la popularité de Laurent Ngampio, Rodrigue Ngouonimba décida de faire venir des centaines de personnes depuis Brazzaville afin d’obtenir des voix. N’y suffisant pas Rodrigue Ngouonimba décida tout simplement de voler les procès-verbaux et de prendre la fuite en direction de la capitale politique.  Laurent Ngampio n’ayant pas pu mettre la main sur les procès-verbaux, ne peut donc pas faire valider sa victoire, mais le peuple congolais a prévenu qu’il mettrait le feu à la ville si Nguounimba s’autoproclamait vainqueur. 

A suivre….

Le 18 juillet 2017

Un peu de géographie et d'histoire...la République du Congo est divisée en 12 départements :

 

et les communes urbaines sont :

 

Celles-ci sont elles-mêmes divisées en 86 sous-préfectures.

La ville de Brazzaville est composée de 9 communes qui sont par arrondissements : 

1- Makélékélé ;

2- Bacongo ;

3- Poto-Poto ;

4- Moungali ;

5- Ouenzé ;

6- Talangai ;

7- Mfilou ;

8- Madibou ;

9- Djiri.