Le FMI confirme que Sassou-Nguesso a caché une partie de la dette du Congo

Samedi 5 août 2017, le  Fonds monétaire international -FMI- a confirmé que le Congo-Brazzaville lui avait caché une partie de sa dette publique lors de leurs discussions bilatérales uniquement dans l'objectif de décrocher un programme d'aide et de réformes. Sassou dette

Ismaila Dieng, porte-parole du FMI a déclaré à la presse "La dette de la République du Congo est  plus importante que celle qui était mentionnée dans notre communiqué de presse à la fin du mois de mars 2017" ajoutant "Cette nouvelle évaluation est basée sur des informations fournies par le pouvoir de Brazzaville en juin 2017". 

La dette publique du Congo représente 117 % du produit intérieur brut -PIB- contre le ratio de 77 % avancé par Brazzaville au mois de mars 2017.

Suite à ces révélations, une mission du FMI doit effectuer un déplacement dans les prochaines semaines à Brazzaville pour poursuivre des discusions sur "un programme économique destiné à restaurer la stabilité macro-économique et ouvrir le chemin à la reprise économique".

Pour mémoire, le Cameroun, Centrafrique, Gabon, Guinée équatoriale et le Tchad sont en cours de discussions avec le FMI notamment depuis le dernier sommet de Yaoundé qui s'est tenu en décembre 2016 en présence de Christine Lagarde directrice générale du FMI.

En juin 2017, le Gabon s'est vu octroyé un prêt de 642 millions de dollars par le FMI demandant "des réformes "pour accroître la mobilisation de recettes non pétrolières, améliorer les marchés publics afin de réduire les contrats de gré à gré".

Selon des experts du FMI et de la banque centrale, le pouvoir de Brazzaville cacherait encore quelques surprises et la dette publique pourrait même atteindre les 185 % du PIB. A cette allure, le Congo risque de disparaître !

Pour mémoire

 http://www.centrafriqueledefi.com/pages/congo-brazza-et-congo-kinshasa/le-congo-de-sassou-nguesso-au-bord-du-precipice.html

Le 5 août 2017