Le porte parole du gouvernement du Congo critique l'attitude de l'Union européenne

Le gouvernement du Congo-Brazzaville regrette la décision de l’Union européenne  de ne pas envoyer d'observateurs le 20 mars 2016 à l’occasion de l’élection présidentielle anticipée.

Denis Sassou-Nguesso président sortant et bien évidement candidat à sa succession et d’après le ministre de l’information et porte-parole du gouvernement du Congo, Thierry Moungalla, "la démarche de l'U.E relève du procès d'intention".

Thierry moungalla

Thierry Moungalla, ministre de l'information porte parole du gouvernement du Congo

Bruxelles, pense que la réforme de la loi électorale du 23 janvier ne permet pas d'assurer le caractère démocratique, inclusif et transparent de l'élection. L'U.E émet des réserves  sur la désignation par décret présidentiel du chef de file de la commission électorale.

Thierry Moungalla a déclaré sur les ondes "cautionner ou refuser de cautionner à l’avance une élection qui n’a pas encore eu lieu, ça me paraît un concept assez curieux. L’Union européenne est tout à fait en droit de décider de ne pas envoyer d’observateurs. Cela étant, ça lui retire aussi au passage la possibilité demain de juger de la qualité du processus qui va aboutir à l’élection du président de la République."

Pour mémoire, l'Union européenne -UE- a étudié la composition de la commission électorale et examiné le fichier électoral. Après la révision des listes électorales on observe une augmentation de 75 000 à 80 000 congolais supplémentaires.  A suivre...

Le 22 février 2016