Oyo dans le viseur de Paris

Le nouveau locataire du 55 rue du faubourg Saint Honoré à Paris, Emmanuel Macron président de la République française a "dans son viseur" Brazzaville et plus particulièrement Oyo.

Selon plusieurs sources concordantes, Denis Sassou-Nguesso a reçu à Oyo au bord du fleuve l'Alima, durant 45 minutes,  un militaire français porteur d'un message personnel du président Macron.

Compte-tenu de la situation explosive sur l'ensemble du territoire du Congo, de la région du Pool à Pointe-Noire sans omettre Brazzaville, il serait non pas demandé mais exigé : 

  • la libération immédiate de l'ensemble des prisonniers politiques enregistrés pars les différents services de sécurité,
  • l'organisation d'un réel dialogue avec la présence des opposants politiques répertoriés, sous l'égide des Nations-unies,
  • l'ouverture d'une transition afin d'organiser une nouvelle élection présidentielle. Nous avons tous en tête la farce électorale de novembre 2015.

 

Depuis le 4 avril 2016, la région du Pool connait une véritable extermination des populations . Plus de 120 000 déplacés et près de 7 200 morts à ce jour. Les élections législatives et locales qui se sont déroulées les 16 et 30 juillet 2017 n'étaient que "fiction électorale". Alima palace

La grandeur d'un homme est de savoir quitter la scène au sommet de sa gloire ou avant qu'il ne soit trop tard.

Selon une source ayant requis l'anonymat, il avait été conseillé au printemps 2015 à l'actuel chef de l'Etat, de faire le changement de constitution afin de permettre sa réélection en novembre 2015 mais avec à la clé la préparation d'une transition "en douceur" sur une période de deux ou trois années débouchant vers une élection présidentielle avant mars 2018.

Les conseillers proposent,  les hommes et les femmes de l'ombre préparent des stratégies. Seul face à sa conscience, le chef décide !

Ci contre l'hôtel Alima à Oyo.

Le 31 juillet 2017