Centrafrique : discussion entre le gouvernement et des délégués du comité de sanctions de l'ONU

"Il n’y guère de développement économique sans la sécurité. Et pour assurer la sécurité sur l'ensemble du territoire du Centrafrique, la présence de nos forces de sécurité et de défense aux côtés des éléments des forces des Nations-unies est réclamée par les populations. Pour cela il faut une levée totale de l’embargo sur les armes qui pèse sur les FACA" a déclaré mardi 2 octobre 2018 à l'aéroport de Bangui M'Poko Henri-Marie Dondra ministre du bugdet et des finances en présence de Charles-Armel Doubane ministre des affaires étrangères, Félix Moloua ministre de l'économie du plan et de la coopération et des délégués du comité de sanction des Nations-unies. Dondra Doubane Moloua                                                                                                             les ministres Dondra, Moloua et Doubane@minefi

"Je félicite la présence des éléments des forces des Nations-unies en Centrafrique. Le redéploiement des FACA à Bambari a permis le retour du calme au sein des populations" a martelé le ministre Henri-Marie Dondra ajoutant "la nécessité de la levée totale de l'embargo.

De son côté Félix Moloua ministre de l’économie du plan et de la coopération, souligne "2 000 millions de dollars déjà mobilisés par le gouvernement pour la mise en œuvre des projets de développement à travers le pays, devront atteindre leurs objectifs. Pour ce faire, la sécurité est un défi majeur à relever". comite sanction ONU                                                                                         délégation comité de sanctions des Nations-unies@minefi

Pour sa part Léon Adom président du comité de sanctions des Nations-unies déclare  "Nous avons eu une discussion franche avec les membres du gouvernement avec lesquels nous nous sommes mis d’accord sur la nécessité de sortir le pays de cette situation dans laquelle il se trouve. Beaucoup ont été déjà faits par le gouvernement centrafricain. Nous allons faire en sorte que le Centrafrique qui, regorge de beaucoup de ressources naturelles retrouve une vie normale à l’instar de tous les autres pays".

A suivre...

Le 3 octobre 2018