54e Conférence de Munich : le G5 Sahel

Comme chaque année, la conférence de Munich regroupe des chefs d'Etat, chefs de gouvernement, ministres et autres autorités politiques, diplomatiques, journalistiques, et des spécialistes du secteur de la sécurité. 

A l'occasion de la 54e conférence sur la sécurité, les décideurs ont évoqué la mise en place d'une force conjointe pour le G5 Sahel. Les chefs d'Etat africains ainsi que Paul Kagame président de l'Union africaine ont souhaité marteler un message audible : "la sécurité du Sahel et la lutte contre le terrorisme ne concernent pas cette seule région mais l'ensemble de la communauté internationale."

Bruxelles abritera le 23 février 2018 une rencontre dédiée à des fonds supplémentaires qui devront être trouvés pour clôre le financement de la force conjointe du G5 Sahel. Depuis la fin janvier 2018, la présidence tournante du G5 Sahel est assurée par Roch Marc Christian Kaboré et président de la République du Burkina-Faso. 

Roch Marc Christian Kaboré et Paul Kagamé @prpk/csm

Lors d'une table-ronde le président Kaboré a indiqué "le travail que nous allons faire le 23 février 2018 à Bruxelles est de pouvoir mobiliser les ressources pour les forces du G5 Sahel et commencer à discuter des questions de projets d'investissement à conduire aussi bien sur les infrastructures, sur le développement du capital humain, sur la consolidation des infrastructures socio-économiques et le développement de l'agriculture et de l'élevage".

Roch Marc Christian Kaboré ainsi queTiéman Hubert Coulibaly ministre des affaires étrangères de la République du Mali ont précisé "que la lutte contre le terrorisme devait aller de pair avec le développement de la région. La confiance de la population constitue en effet une garantie pour favoriser le succès d'opérations militaires."

Pour sa part Paul Kagame président de l'Union africaine a martelé  "l'importance de la coordination entre les participants d'une force conjointe comme entre celle-ci et les autres troupes présentes dans la région." insistant que dans le passé cette coordination avait trop de faiblesse et a été néfaste à l'efficacité d'opérations internationales. Selon le président Kagame cet objectif est prioritaire par rapport aux contributeurs de la force conjointe du G5 Sahel,

Le 17 février 2018