Antonio Guterres face à la presse au terme de son audience avec Touadera

Monsieur le président,
 
Je veux exprimer aussi au peuple centrafricain s’il vous plait ma gratitude face à l’accueil chaleureux dont j’ai bénéficié hier à mon arrivée dans votre pays. Cette visite est une visite de solidarité, mais de solidarité active.
 
Naturellement que nous avons une solidarité profonde avec le peuple centrafricain à cause de ses souffrances, de ses problèmes, de ses difficultés. Mais le message essentiel de cette visite à la communauté internationale est qu’il nous faut l’engagement de la communauté internationale, non seulement pour réduire ces souffrances, ces problèmes, mais parce qu’il y a une opportunité, une opportunité de construire une Centrafrique nouvelle en paix en sécurité et en prospérité pour son peuple.
 
Il y a en Centrafrique des institutions démocratiques nationales élues par le peuple. Il y a en Centrafrique une volonté d’ouverture politique très bien traduite dans l’élargissement récent de son gouvernement. Il y a en Centrafrique un dialogue politique y compris avec les mouvements armés et une perspective de garantir une culture de la paix dans le pays.

Et il y a une incompréhension que les divisions religieuses qui, aujourd’hui on note ne sont pas quelque chose de profonds et n’ont jamais existé en Centrafrique, et ne sont que le résultat de la manipulation politique qu’il faut à tout prix.
 
Le 25 octobre 2017

Guterres et touadera bangui 25 oct 2017                       Antonio Guterres et Faustin-Archange Touadera@minusca