UNESCO : les pays de l'Océan indien vont tester le système d'alerte aux tsunamis et les procédures d'évacuation

Vingt-quatre pays* riverains de l’Océan indien prendront part à un exercice de simulation d’un tsunami, baptisé IOWave 18, qui prévoit la mise en œuvre de deux scénarios les 4 et 5 septembre 2018.

Le scénario du 4 septembre 2018 simulera un tremblement de terre d’une magnitude de 9.0 au large des côtes méridionales de l’Iran.

Le 5 septembre 2018, le scénario prévoit un tremblement de terre d’une magnitude de 9.3 au large des côtes occidentales, au nord de Sumatra.

Ces exercices seront l’occasion pour les pays qui y participent de tester leurs procédures opérationnelles, les canaux de communication entre les différents acteurs impliqués ainsi que l’état de préparation des populations et les procédures d’évacuation.

Plus de 60 000 personnes avaient participé à des exercices d’évacuation lors du précédent exercice en 2016. Pour IOWave 18, plusieurs pays, parmi lesquels l’Afrique du Sud, les Comores, l’Inde, l’Indonésie, Oman, la République islamique d’Iran, les Seychelles et le Sri Lanka, prévoient des exercices d’évacuation dans les régions côtières qui devraient toucher près de 80 000 personnes.

Ces exercices d’évacuation concerneront notamment une école aux Comores, plusieurs provinces côtières en Inde, 5 localités en Indonésie, Chabahar, le long de la côte du Makran en Iran, Al-Sawadi, un village de pêcheurs isolé près de Mascate à Oman, l’Ile Perseverance aux Seychelles ainsi que 14 districts côtiers au Sri Lanka.

Les pays riverains de l’océan Indien ont appelé de leurs vœux la mise en place d’un système d’alerte aux tsunamis et d’atténuation de leurs risques au lendemain de la tragédie de 2004. Ce Système d’alerte est devenu opérationnel en 2011 grâce au soutien de la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO qui continue de coordonner les mécanismes de gouvernance de ce dispositif.

L’UNESCO s’emploie à favoriser les échanges scientifiques et les initiatives concertées pour mettre sur pied des systèmes d’alerte pour différents types de catastrophes naturelles telles que les glissements de terrain, les éruptions volcaniques, les séismes, les inondations, les sécheresses et les tsunamis. La COI aide les pays à améliorer les procédures opérationnelles relatives aux tsunamis à travers des ateliers, la mise en place et l’évaluation d’exercices de simulation et d’une coordination scientifique dans toutes les régions.

*Afrique du Sud, Australie, Bangladesh, Comores, France (Ile de la Réunion et Mayotte), Inde, Indonésie, Iran, Kenya, Madagascar, Malaisie, Maldives, Maurice, Mozambique, Myanmar, Oman, Pakistan, Seychelles, Singapour, Sri Lanka, Tanzanie, Thaïlande, Timor-Leste et Yémen.

Le 3 septembre 2018

Ocean indien routes maritimes conflis bases militaires moyen orient                                                                                                                                              @eo