MINUSCA : embellir Bangassou pour améliorer les conditions de vie des populations

Ce sont au total 694 anciens combattants et membres de la communauté, dont 211 femmes qui, armés de brouettes, de pelles, de râteaux, de balais, de gants et de bottes, s’attaquent, depuis le mois de juin 2018, avec enthousiasme et détermination au nettoyage et à l’assainissement du marché central, des artères principales du centre-ville de Bangassou, des locaux des bureaux du préfet et du sous-préfet, du camp de la gendarmerie, de la maison d’arrêt, du tribunal de grande instance, du poste de contrôle frontalier sur les rives du fleuve Mbomou, du stade Tata Sayo, du bureau préfectoral de la santé et des rues adjacentes de la ville.

Organisée une semaine par mois, cette opération de salubrité de grande envergure est conduite dans le cadre du programme de réduction de la violence communautaire -CVR-, avec pour objectif de contribuer à l’assainissement des infrastructures publiques pour le bien-être des communautés vivant à Bangassou.Beneficiaires cvr nettoyant le stade tata sayo                                                                                                                       @minusca

Les retombées de cette initiative ont été très rapidement perceptibles : plusieurs voies qui n’étaient plus fréquentées du fait de l’abondance de la broussaille et de l’insécurité sont de nouveau ouvertes à la population.

"Aujourd’hui, grâce à ce programme, les voies sont praticables, le marché fermé depuis le mois de mai 2017 est de nouveau accessible et la ville est propre", se réjouit le maire de Bangassou, Théophile Demba. Profitant de ce regain d’activité retrouvé, il a fait la promesse de faire revenir les commerçants une fois l’espace assaini.

Le préfet du Mbomou, Sillo Auguste, salue, quant à lui "cette initiative importante pour la salubrité publique et pour le bien-être de la communauté", non sans adresser ses remerciements à la MINUSCA pour ce programme qui a contribué à la restauration de la paix et de la sécurité à Bangassou, auparavant rendue instable par les violences armées récurrentes depuis 2017.

Le 29 juillet 2018