Alindao : Plus de 100 blessés et tués alors que les casques bleus quittent leurs postes

Des dizaines de civils du camp de personnes déplacées d’Alindao ont été massacrées après que les casques bleus chargés de les protéger n’ont rien fait pour repousser les assaillants armés", a déclaré Joanne Mariner, conseillère principale en matière de réaction aux crises à Amnesty International.

Nombre de personnes ayant vécu dans le camp ont indiqué à Amnesty International que les casques bleus mauritaniens, stationnés depuis mai, ne contrôlaient pas véritablement la zone et n’empêchaient pas l’entrée d’armes ni de combattants armés.

"Il faut que le secrétaire général des Nations-Unies, António Guterres, diligente une enquête indépendante, approfondie et rapide sur les circonstances des homicides d’Alindao. Cela aidera l’ONU à mieux remplir son mandat consistant à protéger les civils en République centrafricaine", a déclaré Joanne Mariner.

"Les conclusions de cette enquête devront être rendues publiques et ses recommandations devront aboutir à des mesures concrètes."

Pour de plus amples informations rendez-vous sur https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2018/12/car-up-to-100-civilians-shot-and-burnt-alive-as-un-peacekeepers-leave-posts-in-alindao/?fbclid=IwAR1ZVysgSdsOK0ulhgthbKJARPYutakZUY-pUn-YmKqqfyUfUYDKtdQ56NI 

Le 15 décembre 2018

Ai 1