Bangui : le G.T.S.C menace de nouvelles actions

Mardi 15 mai 2018, les responsables du groupe de travail de la société civile -G.T.S.C- ont organisé une conférence de presse, à Bangui au cours de laquelle ils déclarent "vouloir organiser d'autres actions d'envergure à Bangui pour exiger une amélioration de la sécurité de la part du gouvernement Sarandji".

Pour mémoire les journées "ville morte" du G.T.S.C ont connu un réel succès malgré les vives pressions endurées. 

Le porte-parole Paul-Crescent Béninga et Gervais Lakosso coordonnateur du G.T.S.C se sont félicités de la réussite de ces journées "ville morte". Le G.T.S.C avait envoyé au premier ministre ses revendications, puis au président de la République. 

Paul-Crescent Béninga a souligné "lors de l'entretien avec le premier ministre, nous étions sortis insatisfaits car celui-ci n’avait pas apporté des réponses concrètes à nos revendications" ajoutant "que n'ayant pas obtenu gain de cause, les revendications restent à l'ordre du jour auprès du premier ministre et du président de la République".

Pour sa part Gervais Lakosso a martelé "une probable action d'envergure" ajoutant "si nos revendications ne sont pas écoutées, nous allons relancer les mots d’ordre". 

Les revendications  du G.T.S.C sont les suivantes : 

  • Désarmer sans délai ni condition le KM 5,
  • Désarmer l'ensemble des quartiers de Bangui,
  • Prendre des mesures concrètes pour sécuriser Bangui la capitale du Centrafrique,
  • Faire obstacle par tous les moyens autorisés par la Constitution la marche sur Bangui par le FPRC et ses amis et alliés,
  • Démettre les ministres représentant les groupes armés dans le gouvernement,
  • Démettre le ministre de la sécurité publique pour incompétence et accointance avec les groupes armés.

 

D'autre part le G.T.S.C a déploré que le haut conseil de la communication - HCC-, en violation flagrante de l’article 15 de la Constitution, a décidé "de sanctionner l'ensemble des médias qui ont relayé la déclaration du G.T.S.C"

A suivre...

Le 15 mai 2018