Bangui : l'association A Na Ndjôh communique

Depuis le début de la crise, Ippy et la Ouaka sont devenus l’épicentre de tous les crimes et atrocités commis en RCA.

L’impunité étant devenue une "grande cause nationale", les criminels de tous acabits peuvent sans crainte tuer, piller et violer en terre centrafricaine.

Hier, à la suite d’une liste interminable de villes et villages meurtris, le village Nguevongba, d’Ippy, a subit les affres des assassinats causés par ces hors-la-loi qui écument la région et qui par leurs forfaits ont abrégé la vie de huit personnes dont des femmes et de jeunes enfants et blessé de nombreuses personnes.

L’association A NA NDJÖH saisit cette occasion pour présenter ses condoléances les plus émues, à toute la population endeuillée et meurtrie du Centrafrique, de la Ouaka, celle d’ppy et de Nguevongba en particulier.

A NA NDJÖH voudrait à cette occasion dénoncer avec la dernière énergie le mutisme observé, comme à l’accoutumée, par les autorités locales, nationales ainsi que les responsables de la MINUSCA.

A NA NDJÖH s’indigne de cette attitude qui banalise les pires crimes et atrocités subies par nos compatriotes des provinces.

A NA NDJÖH appelle les décideurs, les acteurs internes et externes impliqués dans la tragédie centrafricaine, à opposer une détermination sans faiblesse afin que la justice et la rigueur de la loi s’imposent et que tous les criminels et bandits soient mis hors d’état de nuire.

Fait à Bangui, le 20 mai 2018

La présidente

Sylvie Annick Mazoungou