Centrafrique : Jean-Serge Bokossa publie

Bokassa dec 2017 copie"Le pays de tous les paradoxes et des records négatifs" disait le défunt Me Zarambaud, paix à son âme. Nous avons vécu cet épisode tragique, celui de la destitution du président de l'Assemblée nationale, comme si ce pays était sans chef d'une part, pour laisser faire tout et n'importe quoi, mais encore, comme s'il était stable en tout point de vue. Pendant qu’ailleurs les filles et les fils des autres nations se mettent ensemble pour bâtir, nous, nous nous associons pour détruire. Ce cycle dans lequel nous végétons depuis des décennies n’a rien d’une malédiction, il est l’échec d’une génération.

Et lorsque nous devrons en supporter les conséquences, alors nous chercherons des coupables ailleurs comme on aime si bien le faire. Peu de personnes gardent le souvenir des moments forts de notre crise récente, les fuyards d'hier sont ceux qui crient le plus aujourd'hui, les traîtres d'hier sont ceux qui trahissent encore aujourd'hui. Tout ceci ôte le sens du sacrifice de nos compatriotes-martyrs.

Plutôt que de rassembler ils nous divisent, plutôt que de créer les conditions d'une réconciliation véritable sans tenir compte des obédiences politiques et de l'appartenance régionale, ils créent les conditions d'un sursaut partisan et nous pouvons les entendre dire : "nous combattrons tous ceux qui ne sont pas avec nous". Ils n'ont pas compris qu'il n'y a pourtant pas deux camp mais qu'il n'y en a qu'un seul, comme il n'y a qu'un drapeau qu'une devise, qu'un destin. Le pire c'est qu'ils sont fiers d'eux et appellent cela "gouverner".

Jean-Serge Bokassa@jsb

  • Démocrature !
  • Dérive !
  • Le centrafricain est son propre ennemi !
  • Kodro ti mo Kozo si !
  • Redonnons espoir au Peuple !

Jean-Baptiste Bokassa -

Le 26 octobre 2018

Capture d'écran 26 octobre 2018

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