Financé par l'Union européenne et en partenariat avec Cités-unies France et l'ONG ACTED, ce projet va se tenir à Bangui et ses périphéries en raison de la dernière crise militaro-politique que le Centrafrique a connu et complètement ébranlé le tissu socio-économique et désarticule l'ossature d'un état moderne réduisant ainsi dans son sillage les capacités organisationnelles, financières et institutionnelles de la Municipalité de Bangui et des autres collectivités territoriales de la République centrafricaine.
Du 9 au 17 septembre 2015 était venue la première délégation à Bangui avec deux objectifs :
- Etudier les conditions d'une relance des partenariats entre les municipalités du pays et les collectivités françaises ;
- Voir comment Cites-unies France pouvait appuyer les municipalités centrafricaines à retrouver leur rôle auprès des populations, après les évènements violents et tragiques de ces derniers mois.
Ainsi Cités-unies France et la Mairie de Bangui, en vue de résoudre les multiples problèmes ont élaboré et déposé auprès de la délégation de l'Union Européenne en RCA ce qui a permis de boucler 75% de ce projet. D'autres partenaires ont contribué à hauteur de 25%. Le cout total s'élève à 466 000 euros, soit 305 500 000 Fcfa
Repartit de la manière suivante :
Union européenne : 350 000 euros, soit 75%
Autre partenaire : 60 000 euros, soit 12,5%
Ministère des affaires étrangères de la république française: 60 000 euros, soit 12,5%
Cette somme sera convertie dans le secteur de l'assainissement (collecte des ordures).
Emile-Gros-Raymond Nakombo, président de la délégation spéciale de la ville de Bangui et Nicolas Wit Directeur general adjoint de Cites-unies France ont paraphé l'accord régissant ce projet.
Apres le rafraichissement Emile-Gros-Raymond Nakombo a reçu a huit clos ces Hôtes à qui il a présenté la République centrafricaine avant la crise et après la crise. Avec ce projet il s’agira de recruter de la main-d’œuvre et acquérir du matériel adéquat. Le Maire de la Ville de Bangui a insisté qu'il ne faudrait pas tomber dans le travers mais s'approprier de ce projet en y mettant de la rigueur et en respectant les règles établies. La rigueur permettrait de régir le bon fonctionnement du projet, il s'agit de réussir et de les pérenniser afin que ces activités deviennent centrafricaines, c'est aussi prendre des initiatives dans l'esprit de collectivité, l'esprit d'équipe et la dynamique du groupe.
Le partenariat stratégique aiderait le Maire a mieux gérer les subventions pour que l'appui utile peut générer d'autres subventions, cela exige qu'il faut aller pas à pas et ne pas bruler les étapes.
L'analphabétisme est un fléau qui empêche les autorités locales à gérer les subventions ; c'est pourquoi Emile-Gros-Raymond Nakombo s'ils peuvent aider le renforcement des capacités des autorités locales par une formation à la base pour leur permettre de tenir leur rapport convenable. Le français étant une langue internationale de communication, il importe que les maires de communes sachent parler et écrire le français élémentaire ; que les partenaires aident à faire un pont tant culturel, politique et économique.
La coopération décentralisée est utile pour le développement humain durable c'est pourquoi étant l'état de nos routes l'Australie a convenu de venir entretenir nos routes en peu de frais. Pour toute réussite et la pérennisation de ce projet, le changement de mentalité est de mise que tout le monde retrousse les manches et travaille
Le 24 janvier 2017
