Bangui : Touadera limoge le général Ngaifei

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Depuis près de 15 jours, la rumeur enflait dans les couloirs du palais de la Renaissance. Ce samedi 30 décembre 2017, la rumeur est devenue réalité.

Le chef d'État-major des armées,-CEMA- le  général Ludovic Ngaifei vient d’être limogé par Faustin-Archange Touadera, président de la République et chef des armées. 

Le général Ngaifei est remplacé par le colonel Ngrepet qui pour la circonstance est promu au grade de général de brigade soit 2 étoiles ! 

Nous sommes au pays de tous les paradoxes...

Un peu de culture et soyons sérieux

Un colonel =  5 barrettes blanches 

Un général de brigade = 2 étoiles 

Un général de division = 3 étoiles 

Un général de corps d'armée = 4 étoiles 

Un général d'armée = 5 étoiles 

Nul doute que dans "l'écurie des généraux de 2 et 4 étoiles", actuellement en Centrafrique, certains auraient parfaitement pu assurer la fonction. 

Selon nos contacts le colonel Ngrepet à un point commun avec Faustin-Archange Touadera :  il réside à Boy-Rabe dans le 4e arrondissement de Bangui...

En connaissance de cause ou pas, Faustin-Archange Touadera vient "de détruire de l'intérieur" les FACA.... Que l'on apprécie ou pas le général Ludovic Ngaifei, celui-ci n'a pas démérité.

Selon certaines rumeurs du palais de la Renaissance, Touadera aurait été furieux et vexé que le général Ludovic Ngaifei effectue une "largesse financière" à cette période de l'année aux élements qui le gardent à son domicile afin qu'ils puissent passer un bon réveillon" . Ce geste montre la valeur morale d'Ngaifei envers ses soldats. 

Le président Touadera aurait "été très contrarié et vu la préparation d'un éventuel coup d'Etat"... Selon certaines indiscrétions, le président Touadera serait très pingre avec ses visiteurs.... 50 000 Fcfa ou 150 000 Fcfa suivant la durée de l'audience... 

De la part du président de la République, chef des armées, c'est bien mal connaitre la situation sécuritaire de la République centrafricaine. 

De la part du président de la République, chef des armées, c'est bien mal connaitre les codes internationaux. 

A suivre...

Le 30 décembre 2017