Afrique du Sud : Johannesburg abrite le 10e sommet des BRIC'S

Johannesburg capitale de l'Afrique du Sud abrite les 27 et 28 juillet 2018 le 10e sommet des BRIC'S - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. A l'ouverture Xi Jinping président de la République populaire de Chine a vivement fustigé le protectionnisme des Etats-unis. Cette guerre commerciale a été évoqué très longuement durant la durée de ce 10e sommet. Ces  5 pays émergents se réunissent chaque année et souhaite cette année l'adoption d'une" déclaration de Johannesburg" avec des engagements réciproques des Etats membres pour l'année 2019. 37838912 10155295904787282 2407548964359372800 o                                                                                                                                            photo de "famille"@dspc

Après les taxes douanières sur l'acier et l'aluminium visant surtout la Chine, les États-Unis menacent de surtaxer les importations automobiles européennes, de sanctionner les pays qui font dun négoce avec la République islamique d'Iran et de taxer de façon punitive la globalité des importations de la Chine.

Face à une telle menace Vladimir Poutine et Xi Jinping ont martelé "Il est nécessaire que les BRIC'S renforcent leur partenariat stratégique pour faire de la prochaine décennie une autre décennie en or" ajoutant que les BRIC'S "jouaient un rôle unique dans l'économie mondiale".

Les BRICS représentent :

  • 26% de la superficie de la planète,
  • 42% de sa population,
  • 28% du PIB mondial.

 

Pour mémoire le commerce entre les BRIC'S a augmenté de 30% en 2017. A souligner notamment la présence  d'Ali Bongo Ondimba président de la République du Gabon et président en exercice de la CEEAC et de Faure Gnassingbé président de la République du Togo, et de Recep Tayyip Erdogan président de la République de Turquie, d'Hery Rajaonarimampianina président de la République de Madagascar.

Cyril Ramaphosa président de la République d'Afrique du Sud,  s'est fait un devoir d'inviter le continent à la table des 5 puissances émergentes et a déclaré "nous avons senti le besoin d'être représentatif de l'Afrique au sein des BRICS. Et nous avons utilisé notre participation comme un levier pour pouvoir défendre le développement et le progrès en Afrique".

Pour ce 10e sommet des BRIC'S ce sont près de 20 Etats d'Afrique qui étaient présents. Pour sa part Macky Sall président de la République du Sénégal a déclaré "il y a un nouveau monde qui se dessine, et que ce nouveau monde ne peut plus être gouverné par des règles anciennes. Nous voulons une gouvernance mondiale, plus juste, plus équitable et plus inclusive".

Les rencontres sont majoritairement bilatérales. L'objectif est pourtant d'arriver à des accords entre BRICS et organisations régionales comme avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), en ce moment présidée par

Faure Gnassingbé, président  de la République du Togo et président en exercice de la CEDEAO a déclaré "je crois qu’il existe de bonnes opportunités de coopération avec les BRICS, car nous savons que vos pays excellent dans le domaine de la construction des infrastructures, a-t-il affirmé. Nous invitons donc les BRICS et la CEDEAO à se rapprocher pour étudier les possibilités de coopération et de partenariats"/

De son côté Paul Kagame président de la République du Rwanda et président en exercice de l'Union africaine a déclaré lors de la session de sensibilisation de l'Afrique des BRIC'S au Sandton international convention center à Johannesburg "il y a manifestement une convergence d'intérêts entre l'Afrique et les membres des BRICS. Ce qui est le plus nécessaire, c'est un mécanisme de livraison efficace dans les domaines convenus. En travaillant ensemble, nous continuerons d'être une source principale de dynamisme économique dans les années à venir. Je tiens à vous assurer de l'engagement de l'Afrique, de l'intensification du dialogue et de l'engagement actif."                                                                          

En marge de ce sommet Paul Kagame s'est entretenu  entre autre avec Joao Lourenço, président de la République de l'Angola.

Le 28 juillet 2018