Le sommet des projets d'intégration du corridor nord -NCIP- a été lancé ce mardi 26 juin 2018 à Nairobi capitale du Kenya.
Organisée par Uhuru Kenyatta président de la République du Kenya cette conférence a rassemblé Yoweri Museveni président de l'Ouganda ainsi que Salva Kiir président du Sud Soudant et bien évidement Paul Kagame président de la République du Rwanda et président en exercice de l'Union africaine.
Le Burundi, l'Éthiopie, la RDcongo la Tanzanie présents ce jour au sommet en qualité d'observateurs. les chefs d'Etat@dspc/pr
Les chefs d'état examinent l'état d'avancement des grands projets d'infrastructures réalisés pour bénéficier à l'ensemble de la région de l'Afrique de l'est. Egalement l'étude de la mise en oeuvre des résultats du 13e sommet, qui s'est tenu à Kampala en avril 2016.
Les progrès du projet de chemin de fer standard -SGR-, a ce jour en cours de construction dans les 4 pays du corridor nord du Kenya, de l'Ouganda, du Rwanda et du Sud-Soudan, sont à l'ordre du jour du sommet. chefs d'Etat@dspc/pr
Le Kenya a déjà terminé la première phase du SGR entre Mombasa et Nairobi alors que 2e phase du SGR entre Nairobi et Naivasha est terminée. Les autres pays du corridor nord sont à différents stades pour réaliser la construction du SGR.
Parmi les autres questions à examiner, on peut citer le développement de l'infrastructure des tic visant à promouvoir la connectivité régionale, le développement des raffineries de pétrole à la suite des découvertes du pétrole au Kenya et en Ouganda, où ces deux pays se joignent maintenant au sud-Soudan en tant que pays producteurs de pétrole.
La production d'électricité, la transmission et l'inter-connectivité dans l'ensemble de la région, la gestion de l'espace aérien, le renforcement des capacités en matière de ressources humaines et la création d'un territoire douanier unique sont d'autres questions clefs qui devraient figurer au sommet.
Les projets d'intégration du corridor nord sont une initiative multilatérale de développement créée en 2013 pour accélérer la croissance dans la région grâce à l'amélioration des infrastructures pour faciliter la circulation des personnes, des biens et des services.
Au global il y a 16 principales infrastructures et préoccupations socio-économiques auxquelles la commission nationale des populations autochtones se concentre, dans l'objectif final d'améliorer l'infrastructure des entreprises et d'assurer une croissance inclusive qui ne laisse personne derrière elle.
Le 26 juin 2018