Communiqué Spécial
Pour la confirmation du génocide en République centrafricaine
Face aux massacres perpétrés sur la population civile par les bandes armées et qui seraient assimilés d’une part aux anti-Balaka et d’autre part à la coalition des éléments de l’ancienne Séléka dans le village POMBOLO non loin de la ville de Kembé et, ayant occasionnés des pertes humaines considérables.
Le Collectif "Touche pas à ma Constitution" condamne avec la plus grande force l'ensemble de ces actes odieux et dénonce une fois de plus le laxisme des Forces onusiennes face à ce regain de violences inouïes qui confirment désormais un génocide en Centrafrique.
Le Collectif accuse ouvertement le gouvernement centrafricain y compris les acteurs politiques centrafricains téléguidés par l’extérieur et qui seraient en complicité avec les groupes rebelles chacun de son côté. Il adresse toute sa compassion aux familles des victimes. Aussi, le Collectif en appelle au calme et envisagera des actions citoyennes qui détermineront dans le futur une plus grande implication de la communauté internationale.
Par ailleurs, le Collectif soutien toutes les initiatives républicaines tant sur le plan national qu’à l’extérieur du pays pour sauver le peuple centrafricain de cette agonie insupportable et injustifiée.
Le Collectif entend faire respecter la constitution du 30 mars 2016 et précisément son article 28 et tous les instruments juridiques internationaux dûment ratifiés par le pays.
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies dans sa plénitude, et en considération de toutes les données macabres, est directement tenu responsable et doit assumer ses engagements.
Fait à Paris, le 20 octobre 2017
Le Coordonnateur général, Godfroy- Luther Gondje-Djanayang
Ampliations :
- Le Président en exercice de l’Union africaine,
- Le Président en exercice de la CEEAC,
- Union européenne,
- Palais de l’Elysée,
- Le Président des États-Unis,
- Fédération Internationale des Droits de l’Homme,
- La Presse.