Bangui : décès d'Isaac Benguemalet

 
 
Le sociologue Isaac Benguemalet, ancien recteur de l'université de Bangui est décèdé
 
Centrafrique le défi présente ses sincères condoléances à sa famille.
 
Le 16 août 2020

Isaac benguemale                                                     Isaac Benguemale@sni

La dernière publication datée du 17 juin 2020 " réflexion N°663" d'Isaac Benguemalet
 
"Du devoir de mémoire et de l’histoire des hommes et des femmes qui ont enduré les pires traitements dans leur corps, leur conscience et dans leur esprit.
 
Comment il n’y a pas de statue de stèle ou simplement de rue en Israël du grand Pharaon Toutankhamon, celui grâce auquel les descendants d’Abraham ont pendant plus de 400 ans reçu la formation, l’éducation et la science occulte, eux simples éleveurs de bétail. Non là vous soulevez un pan de l’histoire de l’humanité qui fâche.
 
Pourquoi? Parce qu’il s’agit de la pire des répressions que le genre humain n’ jamais fait subir à un autre genre humain sinon la dynastie pharaonique.
 
Pourquoi les rues des grandes villes d’Afrique continuent d’être baptisées des noms : Colbert, Cecil Rhodes, général de Gaulle etc... ?
 
Là il s’agit de devoir de mémoire. Comment cela ?
 
Mais parce qu’ils ont apporté la civilisation dans ces pays engoncée dans les ténébreuses traditions ancestrales.
  • Et pour le faire fallait-il passer par tous ces traitements inhumains d’un genre humain contre un autre ?
  • Quels traitements inhumains ?

 

Mais toute cette science de construction de bétaillères en lieu et place de bateau qui ont transporté des hommes et des femmes ligotés jusqu’aux destinations américaines, pour y subir l’esclavage et le servage. Cela est du ressort du devoir de mémoire. Car il faut que les gens s’en souviennent pour qu’ils n’aient plus à le refaire ! Alors ce n’est pas du domaine de l’histoire ? Bien sûr que non.

Il a fallu que cela se produise pour lever le poids de l’arriération qui pèse sur la race noire puisse être levé. C’est le devoir de mémoire de soulever constamment cette question. Mais de là à démolir des statues d’esclavagistes, grâce à eux l’histoire se construit même avec des ratés mais c’est de l’histoire. Quand le devoir de mémoire rejoint la science historique alors le genre humain renouera avec ces vraies valeurs. Car celui qui étouffe un autre homme jusqu’à lui enlever la vie, tout comme celui qui passe son temps à amasser de l’argent, de l’or sur le dos courbés d’innocentes personnes, pour fabriquer des armes qui vont tuer, s’inscrit dans l’envers des valeurs humaines.

C’est pourquoi, les statues des Cécil Rhodes, des Colbert et autres civilisateurs véreux doivent être descendues partout dans les pays colonisés et mêmes colonisateurs. Leur place est dans les musées pour le devoir de mémoire mais non de la science historique. Les noms de satrapes, des roitelets, tous les noms de ces agents des régimes esclavagistes extérieurs, tous ces princes vendeurs d’hommes et de femmes livrés à la pire déchéance humaine doivent être rayés de tous les frontons de la République. Leurs statues, ont leur place dans les musées pour le devoir de mémoire. Ici dans le quadrilatère disloqué, tous ces souverains en ordre de commandement depuis la remise honteuse de l’indépendance dans la dépendance, ces pseudos libérateurs devenus des victimes, leur place est dans les musées pour le devoir de mémoire.

Mais les vraies victimes à qui on ne jette même pas un regard compassionnel peuvent figurer au fronton de la vraie histoire. Ce n’est pas l’histoire des bâtisseurs de bâtisseurs des Tours de Babel sur le sang innocent du genre humain qui apportera un plus à aux valeurs sûres et certaines. L’ensemble de la génération du genre humain total pourra s’il le juge nécessaire, s’en rendre compte un jour."

Publication du 25 mai 2020  "Réflexion N°656" d'Isaac Benguemalet 
 
"Nous ne voulons pas de la transition mais nous ne voulons pas non plus des élections à la date constitutionnelle fixée. N’est-ce pas une transition quand même en vue?
 
Non, notre leader et sa majorité parlementaire doivent rester en place jusqu’à ce que non seulement toutes les maladies pandémiques soient éradiquées, mais surtout jusqu’à ce qu’un leader capable d’être élu selon la norme non prévue par l’insuffisante constitution le soit.
 
  • Le fameux triangle des Bermudes est-il constitué dans le quadrilatère complètement affaissé ?
  • Ce n’est pas un triangle mais une véritable pyramide égyptienne à la centrafricaine. Ah oui comment cela ?

 

Parce qu’autrefois, il y a très longtemps déjà un quadrilatère dénommé triangle, avec une base qui est le chef ethnique les deux côtés que sont les chefs tribaux. En d’autres composé de la foire aux satrapes et termes un cœur basique et deux cœurs latéraux équidistants animés par une force centrale appelée mouvement. Le reste composé de la foire aux satrapes mais surtout de travailleurs et esclaves corvéables à volonté. Le sommet toujours pointé vers les ordres de maîtres hexagonaux caléidoscopiques. Aujourd’hui le triangle a repris sa forme originale.

Tout ça parce qu’un souverain en ordre de chefferie vient d’être rallié par 40 satrapes transformant le quadrilatère en pyramide, ce qui élargi la dimension du cœur initial pour devenir un gros cœur !

  • Grand cœur ou gros cœur ?
  • Quelle différence ?

 

Grand cœur veut dire compassion, mais gros cœur c’est la jalousie, l’envie de faire partie, coûte que coûte de tout ce qui est en train de construire par l’autre, soit pour le déconstruire soit pour le renforcer. Tout ça est vraiment compliqué. C’est évident que les sous quadrilatères dans leur union avec le cœur initial, soit ils forment un grand ou gros quadrilatère, selon la compréhension que vous venez de donner là, soient ils cherchent tout simplement à fondre dans le cœur initial.

Mais pourquoi ? Pourquoi ?

Mais tout simplement, pour échapper à la loi de dissolution arbitraire de la gouvernance exécutive et législative sur le reste des gouvernances associatives et organisationnelles en cas de votations populaires au-dessus de la barre des 5%. Mais en tout cas, que ce soit du côté du cœur initial ou des 40 genufléchisseurs. Puisque personne n’est sûr de rien du tout dans le dur et périlleux combat des votations à venir, l’association Béoko ou encore, tous les cœurs unis dans une seule alvéole, celle du souverain en chef a vu le jour.

Pourquoi ? Parce que pour le moment l’argentier c’est lui. L’équipement et les moyens matériels c’est encore lui. Tant qu’à faire le positionnement dans les autres alvéoles gauche ou droite ne sert strictement à rien. Autant rester dans celle au centre.

C’est le souverain en chef qui reste le centre décisionnel de la pyramide dont le sommet est toujours tourné vers la plate-forme hexagonale. Béoko c’est la pierre philosophale née de la théorie juridique qui dit "toucher à un ou deux articles de la Constitution ne signifie pas modifier la Constitution c’est seulement faire barrage à toute velléité transitionnelle. Et c’est ça la vérité dans le pays des hommes et des femmes sans autres repères que l’appel du ventre."

Publication du 25 mars 2020 "Réflexion N°638" d'Isaac Benguemalet
 
  • Qu’est ce qui gêne le plus les gens de la lumière ?
  • Qu’est ce qui au contraire gêne les gens de l’ombre ?
 
Ce qui gêne et fâche le plus les gens de la lumière c’est ce qui se fait dans l’ombre pour nuire à la franche luminosité du soleil. Car quand le soleil luit, il chasse les ténèbres et dévoile tout ce qui se fait par les gens de l’ombre. Par contre ce qui gêne et fâche le plus les gens de l’ombre c’est ce qui se fait dans la lumière pour faire reculer les activités des ténèbres. Car quand le soleil est voilé pour un temps et la moitié d’un temps, tout le plaisir est pour tous ceux qu’appellent les travaux louches et obscures. Ils s’activent avant que la terre se retourne pour dévoiler leurs activités.
 
  • Qu’est ce qui est du domaine du monde des choses de la lumière ?

C’est qu’on entretienne la convivialité, tout ce qui renforce l’équilibre intrinsèque de l’homme mais surtout la spiritualité saine et positive.

  • Qu’est ce qui est du domaine du monde des choses de l’ombre ?

C‘est bien qu’on décrète la fin des réunions spirituelle et morale et la convivialité humaine qui s’appelle la religion. S’il est vrai que la massification des gens en un endroit même au nom d’un dieu surtout en période de crise derrière un gourou n’arrange pas toujours les affaires du Dieu souverain en tout et pour tout. Mais décréter la fin de toutes convivialités spirituelles au seul prétexte que c’est la voie royale pour faire reculer les fléaux difficilement maitrisables, n’arrange ni la convivialité des hommes ni les affaires de Dieu souverain suprême ; mais bien les visions obscures du Prince patron de l’ombre.

  • Que faire alors ?

Se prémunir des visions du Prince patron de l’ombre, laisser faire attendre, si la chose vient du Dieu souverain elle est appelée à se pérenniser. Si au contraire elle est l’œuvre du patron de l’ombre, c’est une plante qui est appelée à disparaitre comme elle est venue avec toute la racine. Aussi vigilance plus autant envers ce qui gêne le plus les gens de la lumière, que de ce qui au contraire aussi les gêne les gens de l’ombre.

La vérité est certainement derrière les deux postures suivantes: "la Chine ne connait pas Dieu, c’est pourquoi elle est frappée par le virus comme une malédiction venant du Souverain suprême" et pourtant Bouddha, est bien le serviteur de ce Dieu. L’Italie héberge un Etat avec un Saint Souverain Serviteur mondial du Dieu. L’Arabie saoudite le foyer mondial du Saint Pèlerinage islamique. Mais les Eglises des pays aux ordres de ce petit Etat sont décrétées fermées. Les Mosquées aussi, ainsi que les Pèlerinages.

La raison, c’est pour arrêter ce qui fait pourtant la force de tout croyant qui reste la convivialité dans la compassion réciproque par attroupement, pour évacuer l’adversité : toutes souffrances, toutes maladies dont le coronavirus. Heureusement pour ceux qui connaissent la parole, là où deux ou trois se réunissent au nom du maître, il est parmi eux.

Malheureusement pour tous ceux nombreux qui sont dans l’obscurantisme, la fermeture de ces centres de lumière, les envoie tout droit dans les bras de qui de droit princier de l’ombre.

Publication du 13 mars 2020 "Réflexion N°634" d'Isaac Benguemalet 
 
Un Etat ne meurt pas. Il dépérit, mute et change de statut spirituel, politique, culturel, social et économique. Mais une société statique d’hommes et de femmes continuellement tournés vers des pratiques d’un autre âge, peut effectivement disparaître et remplacée par une autre plus dynamique et évolutive.
 
Des Etats embryonnaires, des Etats fortement constitués, les premiers sont appelés à se renforcer; les seconds à devenir encore plus forts même si c’est pour prendre d’autres directions dans la reconstitution ou plus faibles en tombant carrément dans la dégénérescence et le dépérissement.
 
C’est exactement comme tout être humain. Quand il dépérit il perd ses qualités de vigueur en lui, mais peut végéter pendant longtemps, s’il ne choisit pas le suicide volontaire ou décidé par les siens propres.
 
Quand l’élite du pays choisit non pas la ligne réformatrice voire révolutionnaire pour aider l’Etat à éviter le dépérissement, s’installe dans des attitudes ringardes et non progressistes, cela devient inévitable que l’état ne se renforce pas dans le sens du maintien de ses qualités créatrices des valeurs supérieures pour l’humanité.
 
Ainsi au lieu de s’aligner derrière un leader charismatique, de faire le chantre d’un homme, véritable relique momifiée qu’on s’efforce de dépoussiérer dans l’espoir d’en extraire la pierre philosophale, même si la vision d’un tel homme est loin très loin de réunir l’assentiment de de tout le monde. Rester toujours coller à l’idée que seule la direction prise par la totalité ou la minorité vaut son peson d’or. Toutes ces dérives de la pensée et du comportement de l’élite peuvent avoir des influences très préjudiciables à la santé d’un état. Le choix à faire ne réside pas dans le parti pris pour le totalitarisme privilégiant le nombre sur l’individu ou l’inverse.
 
L’idéal consiste à faire de sorte que les intérêts de l’individu ne soient pas toujours lésés par rapport aux intérêts de la totalité et vice-versa. Privilégier les uns par rapport aux autres conduira sans nul doute à rogner de ce qui fait, la force d’un état qui est celle d’entretenir la régulation et l’autorégulation des entités, groupes d’entités à l’intérieur de l’état en question.
 
Un Etat ne meurt pas. Il y avait des sociétés sans Etat ensemble de conglomérats de familles, clans, tribus et ethnies sur un espace ouvert. Puis une autorité quelconque va donner la forme à l’existence d’un état en levant les impôts, en organisant de grands travaux, en formant son armé et enfin en livrant des guerres pour la conquête d’autres terres et d’autres hommes. Tant que cette structure continue d’œuvrer dans ce sens, savoir réguler auto réguler, elle peut traverser toutes les difficultés de la terre.
 
Mais dès qu’une faillite est constatée à un niveau, elle commence aussi à entamer le processus de dépérissement, en mutant d’abord vers d’autres formes en changeant de statut spirituel, politique, culturel, social et économique. Les raisons résident dans la forme de la société. Car, une société statique formée d’hommes et de femmes continuellement tournés vers des pratiques d’un autre âge, peut effectivement disparaître et remplacée par une autre plus dynamique et évolutive. L’état lui survit avec d’autres hommes d’autres femmes d’autres sociétés plus dynamiques et plus évolutives et cette pensée profonde de l’écrivain français m’inspire lui qui disait; "nous autres civilisations nous savons maintenant que nous sommes aussi mortelles". 
 
La civilisation gréco-romaine est morte mais Rome, la Grèce, l’Espagne, et la Gaule sont des Etats bien sur leurs pieds, malgré de grandes mutations historiques. Les civilisations africaines tout comme les Etats africains sont toujours à construire. Mais les frontières consacrées par la conférence de Berlin confirmées par la charte de l’OUA  après l’accès honteux de ces pays à la souveraineté sous tutelle des états forts du nord, doivent rester et servir de base à toute redéfinition de choses plus rationnelles et plus justes.
 
Ces Etats peuvent muter vers une fédération, confédération ou rester tels qu’ils sont surtout compte tenu de leur dimension et situation stratégique. Cela ne change rien à rien. Au contraire cela ajouterait une plus-value à la forme du développement de ces états. Un jour un roi idiot parmi les rois cons que la terre ait créés reçoit la visite des émissaires d’un autre roi plus con mais plus futé pourtant virulent ennemi du premier, sous le prétexte de visite de grande courtoisie et de réconciliation. Celui-ci dans un élan de grande satisfaction se met à conduire ses hôtes dans les méandres et dédales de son palais royal. Il leur fit visiter ses chambres, ses coépouses et maîtresses mais surtout ses réserves d’or et de pierres précieuses dans les chambres spéciales. Les émissaires n’en revenaient vraiment pas tellement ils étaient étonnés. Aussitôt rentrés chez eux et rapport circonstancié à leur roi, celui-ci dépêcha le même jour ses fantassins venir livrer la pire et détestable guerre contre le roi con. Les richesses et tous les biens de ce roi furent enlevés y compris le roi et ses multiples épouses en déportation. C’est le lieu de se demander jusqu’à quand va-t-on arrêter d’exhiber les richesses du quadrilatère central le plus gâté du monde dont les populations sont les plus démunis de la terre, aux nombreux prédateurs de la planète jusqu’à convoquer une rencontre sur la question ?
 
Jusqu’à ce que tout le monde comprenne qu’il y’a plusieurs manières de vendre les produits de son pays tout comme il y’a vente et vente. On n’a pas besoin d’hameçonner les fourmis autour d’un pot de confiture ou les mouches bleues autour d’un gibier en putréfaction. Le flair de ces bestioles et la direction du vent suffisent largement.
Publication du 23 janvier 2020 "Réflexion N°619" d'Isaac Benguemalet
 
Vous ne voulez pas de la transition ? Elle a toujours été là! Vous voulez de la transition mais il suffit que chacun entre dans la danse sans fanfare ni chant de cor funèbre mais surtout lampions éteints, ici on fait du clair, clair, et non du clair-obscur.
 
Quel silence! Et alors ?
 
Mais les villageois et les griots de tous les régimes ne lancent plus des cris d’alerte quel cri d’alerte et pour quoi ?
 
Depuis que le souverain en ordre de conquête du strapontin par les biceps aidés des conseillers limaceux mauvais payeurs de tous les temps, est renté sur le bout de talon, les griots d’hier reconvertis et logés la maternité des cœurs unis, ne cessent pas de remuer ciel et terre ! Mais pourquoi ? Mais à cause de la crainte de l’autre !
 
  • Celui qui est venu en plein midi sans le foulard couleur treillis du désert maintenant reconverti en sapologue ? bien sûr que non, lui il ne gêne plus personne, au contraire avec sa médaille de la paix des vainqueurs qu’est-ce qu’il craint ?
  • Mais qui alors fait si peur aux griots dont tu parles ?

 

Mais celui qui après un peu plus de 10 ans de souveraineté a été éjecté par l’autre ! Mais quelle différence entre le premier et le second à part que l’un est venu à midi et l’autre à une heure du matin ? l’un peut soulever tous les idiots de la terre mêmes ceux qui ont tout perdu par sa faute, le second, n’a que quelques faibles d’esprit et de carrure prêts à jeter leurs pagnes et à crier "on ne fait pas des omelettes sans casser des œufs" !

Ces faibles de carrure ne savent pas qu’entre manger des omelettes grillées à l’huile de palme et manger des œufs cuits à la coque tout le monde choisit de loin le second ! Mais qu’est-ce qui en fait, sépare les deux lampistes. Rien absolument mais les grands lampistes hexagonaux qui croient connaitre parfaitement la politique du continent par l’intermédiaire des farfelus rusés insatiables en matière d’argent et d’or, qui indiquent toujours que les africains sont dociles par la force de biceps de la ruse ou de jetons dévalués, qu’il leur faut toujours des hommes forts et non des institutions fermes, capables d’arrêter ou de faire arrêter des criminels de jour ou de nuit quel que soit leur rang, grade et postures sociales !

Tu veux dire que le quadrilatère central complètement englué dans ses problèmes peut encore arrêter d’anciens chefs d’états sur lesquels pèsent de lourds soupçons de crimes ? Bien sûr que oui si les maîtres hexagonaux y mettent un peu des leurs !

Comment ce sont les maîtres hexagonaux qui fabriquent ces roitelets et c’est encore eux qui doivent les arrêter en cas de commission de crimes ? Ce qui est sûr et certain le ne peut posséder ni armes, ni police ni gendarmerie elle ne peut arrêter sur son sol. La preuve à cent pas du palais de la renaissance des criminels ont sévi pendant des lustres, alors que ceux qui ont traversé vers le grand Congo ont été arrêtés et renvoyés vers les prisons quadrilatérales. C’est peut-être pour cela que certains non des moindres ont préféré rentrer là où il fait bon rester tranquille chez soi. Bien sûr que oui ! Mais pourquoi tous ces griots en ordre de déstabilisation l’un de l’autre n’arrêtent pas de faire du tintamarre ! Tous justes pour préparer les idiots d’entre eux tous à oublier ce qu’ils ont perdu et à entrer dans la danse électorale pour voter l’homme de la situation même pour de nouvelles crises insurmontables ! Et les souverains en ordre de commandement quel rôle jouent-ils dans cette danse macabre ?

La danse de tout le monde dans ce pays perdu, le cha cha cha ! On avance trois pas, on recule tois pas on balance à gauche, on balance à droite, on fait attention pour préserver ses vielles amitiés, car on ne sait jamais ! "Mon kpraka peko ti mbi, mbi kpraka péko ti mo" ! frotte moi le dos, je frotterai le dos !

Tout ça est de la politique bien intéressée et limaceuse! Car, si on ne veut pas de la transition ? Elle a toujours été là! Mais si on veut de la transition dans ce quadrilatère perdu, il suffit simplement que chacun entre dans la danse sans fanfare ni chant de cor funèbre, mais surtout lampions éteints. Ici on fait du clair, clair, et non du clair-obscur.

Publication du 22 octobre 2018 "Réflexion N°473"d'Isaac Benguemalet 
 
Quand le soleil se dresse tel un lion près à déchirer sa proie acquise de longue lutte, le calme doit prévaloir partout jusqu’à ce qu’il boive le sang jusqu’à la lie. Ce breuvage chaud et délicieux finira par le tuer avant le coucher du soleil. Car telle une abeille qui se noie dans son propre miel, l’homme malicieux meurt dans les dédales de ses propres malices.
 
Comment depuis l’avènement de l’avant dernière étape de la transition il n’y a eu qu’un seul départ camarade? Quel départ camarade ?
 
Mais celui d’un ministre en charge de la sécurité camarade! Oui et alors qu’est-ce que vous voulez insinuer ! Mais il y’a eu des demandes de départ insistante s contre des personnalités nocives et extravagantes, au sein de la hiérarchie de la gouvernance. Mais hélas, ils sont encore là en train de narguer tout le monde, y compris leurs proches collaborateurs camarades. La raison on ne change pas une équipe qui gagne camarade ! Ça c’est la pure vérité camarade mais qu’est-ce qu’elle gagne cette équipe-là ! Du surpoids en temps de vaches maigres, camarade ou simplement des villas qui poussent comme des champignons en pleine saison sèche ou pire des tonneaux de sang et de larmes et de sueur du peuple en débandade dans les prairies et bocage centrafricains, camarade! Non mais des affamés et des croque-morts pour lever les deux doigts décharnés en signe de victoire aux prochaines votations pour reconduire l’actuelle équipe moins tous ceux qui ne cherchent qu’à gagner des choses dans des combinaisons de l’ombre et des ténèbres camarade.
 
Vous pensez à qui ?
 
Mais à tous ceux qui ne font que traverser le quadrilatère en parfaite perdition juste pour ce que contiennent son sol, sursol et sous-sol, et qui gardent des contacts étroit avec leurs cousins dans le lointain Sahel ou le profond Sahara, camarade. Mais vous semblez oublier ceux-là mêmes qui qui proche du quadrilatère jouent le triste et obscure jeu de la politique du petit puissant hexagone du nord et qui oublient qu’à vouloir trop tirer sur la moustache du lion en guise d’amusement, il finira un jour par s’en lasser et vous tuera. Qu’ils partent ceux qu’on n’arrive pas à démettre par des dispositions légales et légitimes, ou par les mouvements sociaux défrayant toutes dispositions des textes sur le dialogue social. Que ceux en charge de la gouvernance suprême pensent aussi à renouveler leur garde robes. Malgré saupoudrage et pressing il y’a des gens qui ont trop mouillés leurs maillots et surtout leurs culottes qui sentent le roussi.
 
La prise en compte des réalités cachées de ce profond pays face aux exigences d’une sortie de crise sans pression aucune, de la part des maîtres de l’hexagone, perdus dans leur vision de jeunes apprentis sorciers en politique, ni de leurs pantins attitrés qui ont tourné la politique de leur propre pays dans une situation où le ridicule rivalise avec la cécité.
 
Car, quand le soleil se dresse tel un lion près à déchirer sa proie acquise de longue lutte, toutes les initiatives d’où qu’elles proviennent les relations douteuses entre des amis d’école, de lycée ou d’université, surtout quand on s’est séparé de ceux-là il y’a belle lurette, n’ont aucune valeur.
 
Car un morceau de guira jeté à l’eau ne devient jamais crocodile. Les gens habitués à corrompre sont aussi pires que les corrompus de naissance. Fini les ces "centramachins" on les a facilement dans la poche avec un centime de cfa. Si on n’y prend pas garde, telle une abeille qui se noie dans son propre miel, les diverses malices de tout homme finiront par non seulement le mettre à mal face à tout le monde, mais surtout à le tuer. Ainsi, nul doute, tout malicieux ne meurt que de ses malices.
 
Car à malice, malice et demi. Revisitons nos amitiés et relations fondées sur les liens à la surface des choses. Il n’y a de vérité que de tout ce qui est caché ou qu’on croit cacher. Tout finit par venir à lumière.
 

Publication du 11 avril 2018 "Réflexion N°429" d'Isaac Benguemalet 

Les vrais responsables de la crise centrafricaine

Avec des "si on savait on pouvait faire-ci ou faire-ça", pour beaucoup de gens restent des vues d’esprit de rêveur vraisemblablement déséquilibré. Il n’en est toujours pas le cas. Ça c’est la vérité monsieur car si on le savait on ne pouvait pas accepter de rester dans le giron de la France après les indépendances, ou même tout simplement sortir de ce giron à la conférence de la Beaule ! Ah oui et pourquoi mon ami !
 
Tout ce qui est arrivé et continue d’arriver surtout de pire c’est la faute de la France monsieur ! Comment cela mon ami? Oui monsieur, le pétrole, les richesses du sol et même de l’espace centrafricain sont et doivent rester la propriété ad vitam ad aeternam de la France ! C’est certain mon ami mais qui a demandé à votre pays de signer des traités, conventions et textes divers de type léonin avec la France ?
 
Mais monsieur la situation de l’époque entre la France et notre pays n’était pas à notre faveur ! Ah oui ! Mon ami ! Et celle entre la Guinée de Sékou Touré ou l’Algérie et la France était-elle favorable ? Notre tradition à nous autres centrafricains est d’essence humaniste et non violente. C’est d’ailleurs ce qui a prévalu à ce jour monsieur! Nous le tenons du père fondateur de la nation, un homme de Dieu ! Et de quoi vous plaignez-vous aujourd’hui mon ami ?
 
De la France monsieur ce pays qui n’accepte pas qu’on exploite nos richesses naturelles. Mais qui est à la commande des affaires dans votre pays mon ami? C’est le père de la nation qui fait tout ce qu’il peut mais il a les mains liées monsieur ! Ah oui ! Et qui l’a mis là la France ou le peuple centrafricain mon ami?
 
Je n’en sais rien monsieur et vous! Moi aussi je n’en sais rien, mais, des élections se sont bien organisées dans ce pays par des centrafricains et gagnées par qui de droit centrafricain mon ami ! Pourquoi cette question monsieur et quelle est la relation avec la responsabilité de la France dans la crise centrafricaine ?
 
La réponse se trouve dans la question du départ, pourquoi vous avez dit oui en 1958, à une Constitution qui n’est pas la vôtre mais celle des français ?
 
Il faut le demander au père de la nation de l’époque monsieur ! Et pourquoi vous avez choisi les hommes aux affaires aujourd’hui qui défendent non seulement les intérêts des français mais entretiennent la crise mon ami ! Parce que des milliards ont transité de Paris par valise diplomatique entière via le roi du désert du nord pour déstabiliser le régime du Barbu National, d’abord, et installer celui du généralissime, puis "redéstabiliser" le général toujours avec l’appui du roi du nord avec l’aide du roi de la forêt du sud à coût de centimes de Fcfa.
 
Ceci, toujours par le même féru qui se croit le plus rusé qu’il n’en a l’air monsieur ! Mais l’histoire rattrape toujours les fourbes renards et félins à la gueule qui bave derrière leur proie monsieur ! Et pourquoi ce déstabilisateur es régimes dans votre pays, n’a pas occupé le haut strapontin tant conquis de haute lutte ? Mais parce qu’entre temps, celui qui l’a conquis a réussi à supplanter notre rusé en allant lui aussi promettre au roi du nord, les richesses du sous-sol de la partie nord du pays et l’entretien des enragés indésirables du roi du nord. Vraiment d’où détenez-vous toutes ces informations mon ami !
 
Si c’est vrai ce que vous affirmez là, alors, que vient faire l’accusation de la France dans les turpitudes des voyous et leurs complices dans votre pays ? Je n’en sais rien monsieur mais la France est derrière tout cela! Hum mon ami ne donne pas la vérité sur les vrais responsables de cette crise centrafricaine!