Graham Zebedee, ambassadeur de Grande-Bretagne en Centrafrique et accompagné du chef de la section DDR de la MINUSCA, Khaled Ibrahim, a effectué, le 13 septembre 2016, une visite de terrain à Bossangoa pour suivre le déroulement du Pré-DDR, mais également s’imprégner de la situation politique et sécuritaire dans cette région.
L'ambassadeur de Grande-Bretagne en Centrafrique avec les autorités de Bossangoa @ minusca
Sur place, ils sont rencontré les autorités locales au nombre desquelles le préfet de l’Ouham, Clotilde Namboï, par ailleurs présidente du comité de suivi des activités du Pré-DDR à Bossangoa. Elle a plaidé pour que le Pré-DDR puisse se faire dans les autres sous-préfectures de l’Ouham afin que les populations vaquent en toute sécurité à leurs occupations quotidiennes. "Je me réjouis de la bonne avancée du Pré-DDR à Bossangoa. Les ex-combattants sont mobilisés et motivés à prendre part à ce processus. Et je souhaite qu’il puisse s’étendre dans les autres sous-préfectures pour le bien-être des populations", a-t-elle déclaré, remerciant, au nom du gouvernement centrafricain, la communauté internationale et la MINUSCA pour leurs efforts en faveur de la paix en Centrafrique
La délégation a aussi visité et encouragé les ex-combattants en plein chantier de travail dans la ville de Bossangoa. "Continuer avec la violence ne garantit aucun avenir pour le pays. Vous avez faits le bon choix, félicitation et bonne continuation", a dit Graham Zebedee à l’adresse des ex-combattants, indiquant que "c’est au gouvernement centrafricain de faire le grand travail de réconciliation et de reconstruction dans ce pays ". En sa qualité de chef de la section du DDR de la MINUSCA, Khaled Ibrahim souligne que cette première étape du Pré-DDR à Bossangoa est très satisfaisante :"Les ex-combattants ont faits un pas très courageux en bénéficiant des programmes du Pré-DDR montés par la MINUSCA avec le soutien des autorités nationales pour apporter la paix et la stabilité dans cette région et dans toutes autres régions de la République centrafricaine. C’est une première étape, qui sera suivie d'une autre en faveur des combattants qui renonceront complètement à la violence et accepteront l’autorité de l’Etat de droit, permettant ainsi à l’Etat centrafricain de reprendre sa place pour pouvoir aider et fournir les services de base". Au total, 192 ex-combattants dont 17 femmes qui prennent part à ce processus de Pré-DDR à Bossangoa, depuis son démarrage dans cette localité le 22 août 2016.
Le 15 septembre 2016