L’Union africaine -U.A- aura rendez-vous avec l’histoire à l’occasion du retour du Maroc, qui joue un rôle d’avant-garde à l’échelon continental, au coeur de sa famille institutionnelle qui constitue son espace naturel.
A l’occasion de la visite qu’effectue le Roi Mohammed VI du Maroc en Ethiopie dans le cadre des initiatives royales initiées en prélude au retour du Royaume au sein de l’Union africaine, il est bon de se souvenir la place historique et géographique qu’occupe le Maroc sur l’échelle continentale et sa capacité à apporter une valeur ajoutée à cette institution, dans une conjoncture marquée par des défis internationaux liés à la stabilité en Afrique.
photo siege de l'Union africaine
Le retour du Maroc au coeur de l'Union africaine lui permettra de retrouver son poids au sein des organisations internationales, notamment l’ONU, dans le sillage des efforts déployés par l’Union africaine dans le règlement des conflits qui surgissent dans différentes parties du continent. photo le Roi du Maroc
A souligner la place économique du Maroc au niveau continental et son rôle dans la consolidation de la coopération sud-sud par le biais de ses investissements sur l'ensemble du continent, touchant différents secteurs, comme la pharmaceutique, l’aéronautique, les finances, le mobilier, les assurances et les télécommunications.
Le secteur privé du Maroc est actif dans plusieurs pays d'Afrique notamment au Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Sénégal. Ces investissements visent actuellement l’Afrique de l’Est, avec l'Angola, Burundi et l’Ethiopie.
L'activité diplomatique du Roi du Maroc sur le plan continental et ses nombreuses visites en Afrique depuis son intronisation, a facilité le lancement de projets de coopération concrets dans plusieurs secteurs, tels la formation, le soutien, l’appui technique, la sécurité alimentaire et le développement des infrastructures.
Le Maroc est le second investisseur africain dans le continent consacrant 63 % de ses investissements étrangers vers l’Afrique. Le Maroc en accentue ses efforts sur les plans économique et diplomatique afin de recouvrer sa place légitime au sein de l’Union africaine.
Le 29 janvier 2017