Après 32 ans d'absence, le Maroc pourrait prochainement réintégrer l’Union africaine -UA-. Cette organisation a succédé à l’organisation de l’Unité africaine -OUA-, dont ce pays est l’un des membres fondateurs et dont il s’est retiré en 1984 à la suite de la décision d’y admettre la République arabe sahraouie démocratique -RASD-.
Dans un message adressé aux chefs d’État réunis à Kigali lors du 27e sommet de l’Union africaine en juillet 2016, le Roi Mohammed VI avait affirmé la volonté de son pays de retrouver "sa place naturelle" au sein de "sa grande famille institutionnelle". Ce processus de réintégration vient de franchir une étape supplémentaire après le vote unanime par le Parlement marocain – la Chambre des Représentants et la Chambre des Conseillers – du projet de loi approuvant l'acte constitutif de l’UA, ouvrant ainsi la voie aux démarches de négociation.
Le président Christian Cambon et les membres du groupe d’amitié du Sénat en France se félicitent de cette avancée qui traduit le profond enracinement culturel, historique et économique du Maroc sur le continent africain et son engagement en faveur du développement économique et de la paix. Ils expriment leur conviction que cette décision permettra, grâce aux relations étroites tissées entre le Maroc et l’Union européenne, et particulièrement avec la France, de resserrer le partenariat économique et politique entre les deux rives de la Méditerranée, et au-delà entre l’Europe et l’Afrique.
Retrouvez-la composition du groupe d'amitié France-Maroc du Sénat en cliquant sur
http://www.senat.fr/groupe-interparlementaire-amitie/ami_598.html
Le 20 janvier 2017