Les chefs d’États et de gouvernements africains sont engagés pour atteindre les objectifs contenus dans la déclaration de Malabo de 2014, qui reconnait que l’agriculture et la sécurité alimentaire sont des déterminants clés de la nutrition et nécessitent des réponses coordonnées et exhaustives de la part d’autres secteurs, comme la santé, l’éducation, le travail, la protection sociale, ainsi qu’une collaboration concertée avec de multiples parties prenantes.
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S’il est bien connu que l’Afrique abrite la moitié des terres arables disponibles dans le monde, l’Afrique en tant que continent souffre encore de la faim de manière disproportionnée et de maladies liées à la faim telles que retard de croissance ou malnutrition.
En marge du 13e Comprehensive Africa Agriculture Development Programme Partnership Platform (CAADP PP) à Kampala, Ouganda, l’agence du NEPAD a publié la première édition de sa Carte de la nutrition en Afrique. Cette carte est un outil qui indique les points chauds du continent en ce qui concerne la faim, la malnutrition et la sécurité alimentaire. La carte montre également l’augmentation de la prévalence, moins couverte, de maladies de pays riches sur le continent comme l’obésité et le diabète.
"La Carte de la nutrition du NEPAD offre un aperçu du contexte de la nutrition en Afrique à la fin 2016. Trop de personnes souffrent encore de la faim en Afrique. La faim dérive de la pauvreté, mais cette carte présente aussi les fenêtres d’opportunité pour les dirigeants africains afin qu’ils prennent conscience de l’immense potentiel agricole du continent pour assurer la production de nourriture", a déclaré Kefilwe Moalosi, Nutrition Programme Officer pour l’Agence du NEPAD.
L’Afrique importe encore 50 milliards de dollars de nourriture chaque année bien que l’agriculture et la chaine de valeur associée au secteur pourrait fournir à la fois des emplois à sa jeunesse et une sécurité alimentaire à ses citoyens. Le CAADP a été adopté par les dirigeants du continent en tant que cadre visant à relever ces défis, ainsi que d’autres, afin de mettre en place les réformes nécessaires et d’accélérer la révolution verte dont l’Afrique a besoin.
Le 2 juin 2017