La directrice pays de la banque mondiale a souligné l'importance que l'institution financière de Bretton Woods accorde à l'assistance technique de la CEMAC. Les projets conduits avec le GABAC ou encore le renforcement des capacités du personnel de la commission de la CEMAC sur les secteurs de l'intelligence économique ou de la surveillance multilatérale, sont nécessaires.
Concernant les financements qui peuvent être octroyés, elle a évoqué des secteurs de l'agriculture, le commerce et les infrastructures énergétiques et de transports. Elisabeth Huybens a martelé que la stratégie de la banque mondiale "consiste à apporter une aide viable dans la construction d'une intégration plus poussée des États de la CEMAC, aussi bien au plan de la macroéconomie que de la gestion financière."
Elisabeth Huybens a évoqué les réunions statutaires qui se tiendront à Washington aux États-Unis en avril 2018 et a souhaité que la CEMAC s'y rende avec les dossiers des projets prioritaires sur lesquels l'intervention de la banque mondiale serait utile et immédiatement mise en œuvre en martelant "Nous sommes disposés à vous aider et à trouver des financements pour la région Afrique centrale"
Pour sa part Daniel Ona Ondo, s'est dit satisfait de "l'oreille attentive vis à vis du gouvernement qu'il dirige"ajoutant "sa disponibilité pour faire converger les intérêts de la CEMAC avec ceux de la banque mondiale pour que l'intégration se matérialise auprès des populations. L'édification d'un marché commun ne peut se faire seul, nos partenaires sont d'une aide précieuse pour ce faire".
Le 26 mars 2018