MINUSCA : point presse hebdomadaire du 8 avril 2020

Porte-parole de la MIUSCA
 
● Dans un message diffusé le 5 avril 2020, le secrétaire général des Nations unies a alerté sur la violence basée sur le genre en cette période de COVID-19. Dans ce document, le Secrétaire général rappelle son récent message à un cessez-le-feu mondial immédiat pour que le monde puisse se consacrer au combat commun contre la pandémie et écrit "J’ai demandé que cesse la violence. Partout. Maintenant. Mais la violence ne se cantonne pas aux champs de bataille. Malheureusement, de nombreuses femmes et jeunes filles se retrouvent particulièrement exposées à la violence précisément là où elles devraient en être protégées. Dans leurs propres foyers"
 
Le secrétaire général précise que c’est "la raison pour laquelle" il  "lance aujourd’hui un nouvel appel pour la paix à la maison, dans les foyers, à travers lemonde entier"
"Nous savons que les mesures de confinement et les mises en quarantaine sont essentielles pour venir à bout du COVID-19. Mais elles peuvent en conséquence piéger les femmes avec des partenaires violents. Ces dernières semaines, tandis ques’aggravaient les pressions économiques et sociales et que la peur s’installait, le monde a connu une horrible flambée de violence domestique"
 
Face à cette situation, le Secrétaire général « engage tous les gouvernements à prendre des mesures de prévention de la violence contre les femmes et à prévoir des recours pour les victimes dans le cadre de leur plan d’action national face auCOVID-19". "Les droits et les libertés des femmes sont d’une importance vitalepour la solidité et la résilience des sociétés", lit-on dans le message. "Ensemble, nous pouvons et devons empêcher la violence partout, dans les zones de guerre comme dans les foyers, tandis que nous nous efforçons de vaincre le COVID-19". Fin de citation.
 
● La Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations-Unies, coordonnatrice résidente et coordonnatrice humanitaire, Denise Brown, a participé ce matin à la cérémonie de signature de la Charte de bonne conduite sur la couverture médiatique dans le contexte de la COVID-19 et des autres crises de santé publique en République centrafricaine.
 
Présenté aux journalistes fin mars lors d’une formation organisée par le ministère de la santé avec l’appui des Nations unies, le document a fait l’objet de discussions surson contenu et sur l’opportunité de son adoption avec les instances de régulation etd’auto-régulation de la presse, les organisations professionnelles des medias centrafricaines, les organes de presse audio-visuels et les journaux.
 
La charte comprend les neuf articles suivants:
Article 1 Article 2 Article 3  Article 4 Article 5 Article 6 Article 7 Article 8 Article 9 conduite
: De la déontologie et de l’éthique
: De l’information fondée sur les évidences scientifiques
: De la non-stigmatisation; des droits et de la dignité humaine
: De la paix et de la cohésion sociale
: De la collaboration avec les autorités et structures de santé publique
: De la participation aux efforts de promotion de santé publique
: De l’appui à la presse et aux médias
: Des mesures de prévention et de protection
: De la redevabilité et de la mise en œuvre de la présente charte de bonne
La MINUSCA félicite la presse centrafricaine pour la signature de cette charte.
 
Lutte contre le COVID 19
 
● La MINUSCA a remis lundi 3 forages d’eau construits à Yakité, Castors et Potopoto, dans le 3e arrondissement de Bangui. La construction des forages vise à soutenir l’accord de bon voisinage et de réconciliation signé le 23 février 2019, entre la population du bloc Sara Sara-Yakité-Castors, constitué de dix quartiers.
 
Les responsables locaux ont salué l’initiative financée à travers un projet à impact rapide et ont mis l’accent sur l’importance de l’accès à l’eau dans le combat contrele COVID-19. Dans son intervention, le représentant de la MINUSCA a réaffirmél’engagement de la Mission à appuyer les populations en termes de sécurité et contre toutes les formes de violence mais aussi à travers des interventions sociales telles que l’approvisionnement en eau et des soins médicaux par ses casques bleus de la Force et de la Police. Six autres forages devront être construits dans la zone.
 
● Dans le cadre de la sensibilisation sur les mesures préventives contre la propagation du COVID-19, une série de formations a lieu actuellement à l’intentionde différents groupes et acteurs. Ainsi, le 6 avril, 127 policiers municipaux de Bangui, Bimbo et Begoua ont pris part à des ateliers de formation sur les messages clés de prévention. La formation a été conduite par quatre médecins mandatés par le ministère de la santé publique. Les policiers formés seront déployés sur le terrain notamment pour veiller au respect des règles de prévention contre la maladie etserviront aussi de points focaux d’alerte précoce pour les cas de COVID-19.
 
177 sapeurs-pompiers et volontaires de la Direction générale de la protection civile ont été également formés le week-end dernier sur les mêmes techniques, avec notamment l’appui de l’Ambassade de France.
 
La MINUSCA, qui a contribué à la tenue de ces ateliers de formation, travaille actuellement avec les mairies de Bangui, Bimbo et Begoua afin de former un millier de volontaires, notamment des chefs de quartiers, des agents de protection civile et des jeunes, sur les bonnes pratiques et les messages-clés de prévention contre le coronavirus. La Mission apporte également un appui opérationnel et technique à la cellule de crise de la mairie de Bangui.
 
● Un millier d’affiches en français et en Sango sur les mesures d'hygiène contre le COVID-19, a été remis au ministère de la Défense nationale et de la Reconstruction de l'Armée, à travers la section Réforme du Secteur de la Sécurité -RSS- de la MINUSCA. L’Inspecteur Général de l’Armée nationale, représentant la ministre, a remercié la Mission et a sollicité des kits d’hygiène pour la lutte contre la pandémieau profit des Forces Armées Centrafricaines - FACA -.
 
● Environ 300 postes radios ont été distribués par la MINUSCA à travers la sectionde communication stratégique et d’information publique, à des partenaires à Bangui et dans les préfectures. Ces récepteurs font partie des outils de communication et de sensibilisation sur le COVID-19 mis à la disposition des partenaires et des leaders.
 
DDR
 
● A Bouar, l'équipe DDR de la MINUSCA était à Abba et à Bingue pour un suivi des projets communautaires du projet de réduction de la violence communautaire- CVR -, qui a servi pour sensibiliser les bénéficiaires du projet, repartis en groupe de 10, sur le COVID-19 et les mesures préventives pour éviter sa propagation.
 
A Kaga-Bandoro, la formation professionnelle des 502 bénéficiaires du CVR a été suspendue, sauf pour la maçonnerie et la menuiserie dont les bénéficiaires, tout en respectant les mesures barrières, participent à la mise en œuvre des projets communautaires comme la construction du centre culturel et réhabilitation du lycée.
 
Par ailleurs, la Mission a remis des kits de lavage des mains aux autorités locales et a entrepris la réparation de trois moto tricycles pour faciliter le transport de l'eau vers les différents points de lavage des mains de la communauté.
 
Bureaux de terrain
 
Voici le résumé des activités des bureaux de terrain de la MINUSCA menées entre le 1er et le 7 avril 2020, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus:
 
Bria
Le bureau a appuyé la préfecture de la Haute-Kotto et d’autres acteurs dans unecampagne de sensibilisation à l’endroit des chefs de blocs des sites de l’Hôpital,Galabadja et de Mande. Le bureau, accompagné de cadres de l’OMS et du HCR, aaussi rencontré les chefs de blocs du site de déplacés de PK3. D’autressensibilisations ont été menées à Kolaga PK 10, axe Irabanda, mais aussi à travers Guira FM et sa nouvelle émission  "Stop Coronavirus", produite depuis Bria.
Birao
La MINUSCA ensemble avec les acteurs humanitaires, le sous-préfet, le médecin chef de district et la mairie, continue de renforcer les mesures préventives: les dispositifs de lavage des mains ont été multipliés dans la ville tandis qu’unecartographie des endroits à forte concentration de population a été établie.
 
Une ONG locale va s’occuper des questions d’hygiène et assainissement ainsi quela gestion des points d’eau tandis que la MINUSCA et un autre partenaire vont appuyer la sensibilisation des leaders locaux et autres relais communautaires en utilisant le module de formation disponibilisé par le Ministère.
Bangassou
La réunion de coordination et plaidoyer sur le COVID-19, présidée par le Préfet de Mbomou, s’est tenue mardi en présence de la MINUSCA et de toutes les organisations humanitaires présentes dans la région. La rencontre a identifié 32 activités essentielles à réaliser, notamment celles liées à la communication et à l’engagement communautaire, la surveillance, la question de l’eau, l’hygiène et l’assainissement.
 
Le chef de Bureau de la MINUSCA a profité pour annoncer le démarrage, cette semaine, de la formation d’acteurs de la communication, leaders communautaires et activistes des droits de l’homme pour la sensibilisation des communautés sur les mesures de prévention COVID-19 et de droit de l’homme.
 
Lors d’une rencontre avec le directeur de la Radio communautaire Lego Ti Mbomou - La Voix du Mbomou- , la MINUSCA a encouragé ce media à appuyer les efforts de sensibilisation.
Obo
Le bureau appuie la préfecture dans la mise en place de la cellule de crise et un don en postes radio pour informer la population sur la pandémie.
Bambari
Le comité de gestion du COVID-19 dans la préfecture de la Ouaka, mis en place la semaine dernière, a tenu sa deuxième réunion ce lundi et approuvé son plan opérationnel. Présidé par le Préfet et composé de 13 membres dont la MINUSCA, ce comité se veut une plateforme technique d’appui au directeur regional de la santépublique.
Ndélé
Les différentes composantes du bureau ont rencontré les autorités préfectorales etd’autres acteurs pour discuter de la mise en place du comité de gestion de crise dans la préfecture.
Berberati
Les activités de sensibilisation, menées par les autorités locales avec l’appui dubureau de la MINUSCA, se sont poursuivies. Parmi les réunions tenues, citons celle avec OCHA et d’autres ONG nationales et internationales pour échanger sur des activités conjointes de sensibilisation dans la préfecture de Mambéré-Kadéi. Le bureau a également rencontré des jeunes leaders de la sous-préfecture de Berberati pour les écouter sur leur perception du COVID-19 ainsi que les activités de lutte contre la maladie.
 
Bossangoa
Une délégation conduite par le chef de bureau s’est rendue à Kouki, suite à un incident sécuritaire. La mission a également servi pour sensibiliser les groupes armés sur la sécurité des civils mais aussi de la pandémie.
 
Paoua
Le bureau de la MINUSCA a accueilli la première réunion du comité de crise sur le COVID-19. Le sous-préfet, qui en est le président, a instruit chaque maire à mettre en place un sous-comité de crise dans leurs communes respectives. La MINUSCA a exprimé sa disponibilité à appuyer la mise en place de ces sous-comités ainsi que les opérations de sensibilisation. Le bureau de la MINUSCA a également offert des kits de lavages des mains qui seront installés à la prison de Paoua, à la mairie, au bureau du sous-préfet, à la brigade de gendarmerie et au commissariat de police. D’autresendroits publics dont le marché seront également dotés de ces kits dans les prochains jours. Les activités de sensibilisation de masse seront officiellement lancées jeudi par le comité de crise.
 
Droits de l'Homme
 
● Entre le 1er et le 7 avril 2020, la MINUSCA a pu vérifier et documenter 19incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit internationalhumanitaire ayant affecté au moins 22 victimes, aussi bien à Bangui qu’à l’intérieurdu pays - 12 hommes, 4 femmes, 2 garçons, 3 filles et un groupe de victimes collectives-. La Mission a observé une augmentation de 42,10% du nombre d’incidents et de 31,81% du nombre de victimes comparativement à la semaine précédente 11 incidents et 15 victimes. Les préfectures les plus touchées sont au nombre de 3 : l’Ouham, la Ouaka et la Nana-Gribizi.
 
Les auteurs présumés des abus/violations documentés cette semaine sont les anti- Balaka 7 incidents et 8 victimes, le MPC 7 cas et 7 victimes, l’UPC 2 incidents avec 3 victimes, le FPRC 1 cas et 1 victime et le 3R 1 cas et 2 victimes. Les agents de l’Etat sont présumés responsables d’un cas detraitements cruel et inhumain contre une victime.
 
Les abus/violations des droits de l’homme et du droit international humanitairedocumentés sont des meurtres 4 incidents impliquant 4 victimes, des menaces de mort 1 cas et 1 victime, des traitements cruels et inhumains 2 cas affectant 2 victimes, des blessures 2 incidents avec 4 victimes , des viols 5 cas avec 5 victimes, des confiscations de biens 1 incident et 1 victime, des privations arbitraires de liberté 3 incidents et 3 victimes et des recrutements forcés d’enfants dans les groupes armés 1 incident avec 2 victimes.
 
Dans ce contexte de lutte contre la propagation du COVID-19, marquée notamment par la fermeture des écoles, la MINUSCA appelle les leaders des groupes armés à ne pas engager, recruter et utiliser les enfants et à respecter leurs droits. La Mission appelle les groupes armés à cesser toute forme de violence conformément à l’Accordpolitique pour la paix et la réconciliation en RCA du 6 février 2019, au message pour un cessez-le-feu global du Secrétaire général des Nations unies du 23 mars 2020 età l’appel de son Représentant spécial en RCA aux signataires de l’Accord de paix, le 25 mars, pour garantir l’effectivité du cessez-le-feu sur tout le territoire centrafricain.
 
Porte-parole de la force de la MINUSCA
 
La situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire centrafricain reste relativement calme mais imprévisible.
 
A l’Est, à Birao, la Force mène des patrouilles pédestres, motorisées et aériennesdans la ville et ses environs afin de protéger la population civile. Les sites des personnes déplacées sont sécurisés par les casques bleus zambiens.
 
A Bria, la Force continue également de mener de robustes patrouilles conjointes avec les FACA dans la localité et ses environs afin de garantir la sécurité des populations civiles. Ainsi, pour la région Est, 1 276 patrouilles ont été effectuées la semaine passée.
 
Au Centre, la situation sécuritaire à Bambari et dans les zones avoisinantes à savoir Alindao, Bakala, Lihoto, Mobaye, Maloum, reste calme. La Force conduit de robustes patrouilles offensives et conjointes, de jour comme de nuit pour prévenir toute menace et protéger la population civile. On a compté 1 074 patrouilles effectuées la semaine dernière dans la région centre.
 
A l’Ouest, l’opération ANVIL se poursuit avec des patrouilles offensives dans leslocalités de Bouar, Bocaranga, Bossemptélé et leurs environs. D’autres patrouillessont également menées par le contingent camerounais dans les localités de Markaunda et Batangafo. Ainsi 868 patrouilles ont été conduites dans la region où la situation reste calme mais imprévisible.
 
À Bangui, la MINUSCA poursuit ses actions de sécurisation en coordination avec les Forces de Sécurité Intérieure, en patrouillant dans les 2e, 3e, 5e, 6e et 8e arrondissements pour faire face à la criminalité et au banditisme. Ainsi, 460patrouilles ont été menées la semaine dernière à l’intérieur de la capitale et sesalentours, de jour comme de nuit.
 
Dans le cadre de son mandat, la Force a mené un total de 3 678 patrouilles dont 1 139 nocturnes et a fourni 410 escortes sur le territoire centrafricain durant la semaine écoulée.
 
CIMIC
 
Dans le cadre des activités civilo-militaires, 70 100 litres d’eau potable ont étédistribués la semaine dernière par les casques bleus à Bangui, dans les camps des personnes déplacées de Delacour, Maison des jeunes, Micheline, Kolongo ainsi que dans les écoles de police et de gendarmerie, soit 6 650 bénéficiaires. A Bangui, les 3 forages inaugurés lundi comme indiqué par le porte-parole, permettrontd’approvisionner plus de 120 000 personnes en eau potable.
 
A l’Ouest, la compagnie de génie péruvienne a réhabilité trois ponts, à savoir ceuxd’Amada-gaza, de Golapa et de Boukoussou. Leur réhabilitation permettra une libre circulation des biens et des personnes dans de meilleures conditions et facilitera aussil’intervention rapide des soldats de la paix en cas de nécessité.
 
Au Centre, l’officier CIMIC du bataillon pakistanais a procédé à une distribution de plusieurs articles de kits scolaires, de ballons de football et de parapluie aux enfants dans le village de Yagrandji.
 
Porte-parole de la police de la MINUSCA
 
L’actualité reste marquée par la lutte contre la pandémie COVID-19. Dans ce cadre,la Police de la MINUSCA s’implique activement dans les différentes actions à Bangui comme dans les provinces et continue ses campagnes de sensibilisation partout où elle est présente, en coordination avec les entités locales. Ainsi à Bria, UNPOL participe aux réunions de coordination sur le COVID 19organisées par le Bureau de l’OMS en vue de renforcer le mécanisme de surveillanceet de gestion des alertes et des rumeurs dans la Haute Kotto. Plusieurs dispositionsont été prises pour la mise en œuvre effective des mesures préventives et le contrôledes lieux publics et des points d’entrées de la ville.
 
Parallèlement, UNPOL tientrégulièrement des séances de sensibilisation dans le camp de déplacés de la ville. Chaque jour, les habitants du camp sont sensibilisés par petits groupes sur la façon dont se transmet la maladie ainsi que sur les mesures barrières à observer, telles que le lavage des mains et la distanciation sociale. Ils sont ensuite exhortés à transmettre les mêmes messages à leurs proches en vue de freiner la propagation de cette maladie. Les sensibilisations ont également été conduites le 3 avril à Obo au profit du détachement FACA de la ville et à Bambari au profit des commerçants, en coordination avec le comité de crise sur le COVID-19 présidé par le Préfet de la Ouaka. Des réunions sont régulièrement tenues auxquelles participent la Police et la Gendarmerie de la ville ainsi que plusieurs sections de la MINUSCA de Bambari y compris UNPOL. Ces réunions ont pour objectif de sensibiliser la population mais aussi anticiper sur les dispositions pour la prise en charge de cas positifs éventuels.
 
A Bangui, une importante réunion présidée par le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique s’est tenue le 4 avril dans les locaux du Commissariat du 3earrondissement, sur la situation sécuritaire dans le PK5 et sur le lancement prochain de la campagne de lutte contre le COVID-19 dans le PK-5. La Représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations-Unies, Coordonnatrice résidente et Coordonnatrice humanitaire, le représentant du ministre du Plan, le maire central de Bangui, le maire du 3e arrondissement, le Comité de suivi du PK5 ainsi que la Police de la MINUSCA ont pris part à la rencontre.
 
Sur le plan opérationnel UNPOL et FSI continuent les patrouilles conjointes et mixtes, diurnes et nocturnes partout où elles sont présentes. Dans le cadre de ces patrouilles, UNPOL a interpellé en flagrant délit deux individus armés dekalachnikovs et de couteaux, qui s’étaient introduits dans la base d’une ONG àBatangafo. Les deux individus interpellés ont été placés en garde et une enquête aété ouverte avec l’appui de la Section Droits de l’Homme de la MINUSCA de laville. Quant aux deux agents de sécurité blessés, ils ont été évacués dans un centre de santé.
 
À Birao, le 4 avril 2020, au cours de leur patrouille conjointe, FSI et UNPOL ont découvert une roquette non explosée dans un quartier de la ville. Après avoir défini un périmètre de sécurité, les artificiers de la Force de la MINUSCA ont été sollicités pour l’enlèvement de la roquette.
 
Enfin, 2 individus ont été transférés de Kaga-Bandoro à Bangui le 3 avril 2020 il, pour être remis aux autorités judiciaires centrafricaines. Ils avaient été interpellés pour vol en réunion à main armée, association des malfaiteurs, coups et blessures volontaires et détention illégale d’arme à feu, ainsi que pour le viol d’une mineurede 15 ans. 
 
Le 8 avril 2020