À Bangassou, située à l'Est de la capitale Bangui, les attaques des milices antibalakas ont fait fuir la moitié de la population Mgr Juan-José Aguirre Munos évêque de Bangassou a déclaré "Les antibalakas sévissent à Bangassou, en frappant les musulmans de toutes les manières, en cherchant à les tuer, à les empêcher de s’approvisionner en nourriture, en eau et en bois de chauffage pour cuisiner. Les affrontements se sont poursuivis et provoquent des morts de part et d’autre".
Il s'avère que Bangassou est sous l'emprise des troupes antibalakas depuis le 13 mai 2017. Selon nos informations en provenance du terrain ce sont 2 150 musulmans qui se sont réfugiés dans la cathédrale encerclée par les casques bleus marocains en chargé de protéger notamment ce lieu de culte.
D'après l'évêque Juan-José Agurre Munos, les antibalakas "se sont transformés en criminels, semblables voire pires que leurs adversaires". A souligner que le 21 juillet 2017 une femme enceinte à fait l'objet d'un enlèvement par les antibalaka. La réplique a été rapide comme le souligne l'évêque Juan-José Aguirre Munos "En réponse à cet enlèvement, environ 15 jeunes musulmans extrémistes ont enlevé 2 opérateurs humanitaires de Caritas et leurs familles soit près de 30 personnes" .
Les prisonniers ont été libérés par la MINUSCA. Comme il fallait s'y attendre des représailles et c'est ainsi que des extrémistes musulmans ont attaqué la cathéadrale en essayant de la brûler.
Par le biais d'un communiqué de presse la MINUSCA, "s’est engagée à capturer ce groupe d’assaillants constituant un danger pour les autres musulmans."
Le 25 juillet 2017