Ce lundi 23 juillet 2018 débute à Bangui la seconde semaine de la session de la cour criminelle.
Pour mémoire en janvier 2018 la cour criminelle s’était emparée du cas du chef de milice anti-balaka Rodrigue Ngaïbona, alias Andjilo, qui a été condamné aux travaux forcés à perpétuité.
Ce jour, c’est le cas du chef de guerre Abdoulaye Hissène, mais ne sera pas présent dans le box des accusés. Il sera donc jugé par contumace.
Abdoulaye Hissène, cadre militaire incontournable du FPRC se trouve dans le nord-est du Centrafrique, zone géographique qu’il contrôle totalement avec ses hommes. Arrêté le 15 mars 2016, il s’était évadé de manière spectaculaire quelques heures après.
La justice doit le juger aux motifs "d'association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’Etat, détention illégale d’armes ou de munitions de guerre, destruction d’édifices publics, rébellion."
Abdoulaye Hissène est toujours sous sanctions des Nations-Unies pour avoir entre autre " orchestré des violences dans le quartier PK5 de Bangui faisant 5 morts et 20 blessés" à la fin de l'année 2015. Abdoulaye Hissène fait aussi l’objet de sanctions de la part des Etats-Unis et de la République du Tchad. A suivre...
Abdoulaye Hissene@sni
Le 23 juillet 2018