Bangui devrait assister d'après plusieurs personnes connexes et annexes de la Cour pénale spéciale, à l'exhumation de plusieurs milliers de corps des victimes conséquence de la crise de 2013 afin de procéder à des analyses d'ADN et de mieux cerner les causes des décès.
Des dizaines, centaines de corps sont entassés dans des fosses communes. C'est ainsi que la morgue de l'hôpital en rénovation vient d'être retenue pour recevoir des cadavres pour analyse.
Avec les avancées technologiques, les médecins peuvent savoir comment et dans quelles circonstances une personne est décédée, les sévices supportés et tortures infligées. La dentition permet aussi d'avoir un repère sur l'âge et s'il s'agit d'un homme ou d'une femme et même à partir d'un simple os.
A souligner que les nouvelles technologies demandent de l'électricité et la ville de Bangui est abonnée au délestage....Et la chambre froide n'aura peut-être que le nom...
Si la démarche de la Cour pénale spéciale relève d'une excellente initiative, il sera très difficile de l'a mettre intégralement en application vu le nombre de corps entassés et cela risque de prendre des années.
Qui aura la responsabilité de sortir les cadavres des fosses communes ?
A suivre...
Le 14 janvier 2018