Rappelons tout de même qu’en date du 5 août 2016, Parfait Onanga-Anyanga, Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique et chef de la MINUSCA a déclaré lors d’une conférence de presse, nous citons : "…la MINUSCA ne peut intervenir que s’il y a le cas de tuerie de masse…"
Ainsi dit, si nous prenons au mot M. Onanga-Anyanga, il est dit depuis 2012, il n’y a jamais eu de tuerie de masse, donc, inutile que la MINUSCA soit opérationnelle. Alors quel est le sens du mandat robuste dont ils sont bénéficiaires ?
Par ailleurs, comment qualifierait-on la tuerie de Kembé ? Une vingtaine de personnes massacrées selon les témoins locaux mais aussi les médias.
De telles observations, l’Union des ressortissants du grand-ouest et l’ensemble du peuple centrafricain s’interrogent sur les réelles motivations de la MINUSCA de poursuivre encore sa mission d’inaction en Centrafrique.
Après tous ces constats, nous, membres du Bureau ad hoc de l’Union des ressortissants du grand Ouest–Région N°2 -Zone-France-Europe- attirons l’attention du président de la République, Faustin-Archange Touadéra, que c’est lui, et lui seul, que le peuple centrafricain a choisi pour sa protection à travers son élection, donc c’est à lui que revient la responsabilité de l’orientation des actions à mener avec les forces internationales pour assurer cette protection de la population.
In fine, il est inadmissible que toutes décisions d’intervention, de riposte et ou de protection ne relèvent que du bon désidérata de M. Onanga-Anyanga quand la vie de ce même peuple est menacée et mise en péril.
Rocka Rollin Landoung, coordinateur chargé des relations presse-média, public et institutionnel
Fait à Paris le 14/10/2017
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