Le chemin de l’espérance dénonce avec la dernière rigueur cette énième atteinte aux libertés publiques d’un opposant politique en Centrafrique, alors que ces libertés publiques sont expressément garanties par la Constitution du 16 mars 2016. Cette funeste dynamique de violation systématique et massive des droits des citoyens et autres abus de pouvoir par lesquels semble désormais se distinguer le pouvoir de Bangui participe du recul significatif des maigres acquis et avancées démocratiques chèrement arrachés par le peuple centrafricain.
Par conséquent, le chemin de l’espérance tient en premier lieu à réitérer sa pleine solidarité au président du Rassemblement Pour la République -RPR-, Ferdinand Alexandre N’guendet dans cette nouvelle épreuve.
Dans un deuxième temps nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale sur ces dérives politiques à répétition.
Enfin dans un troisième nous invitons vigoureusement le gouvernement centrafricain à inscrire de nouveau et plus que jamais ses pas et l’action publique sous le seul et unique prisme de l’État de droit, d’un État démocratique.
Fait à Bangui le 26 août 2019
Le bureau politique du chemin de l'espérance