"Il y a un temps pour tout, maintenant c’est le moment pour la paix et la justice", a déclaré Michel Ngokpou, juge d’instruction à la cour pénale spéciale - CPS- en introduction à son exposé sur l’organisation, le fonctionnement et les attributions de la Cour pénale spéciale à l’endroit des autorités locales, des leaders communautaires, des représentants des groupes armés, des responsables de la société civile et de quelques responsables d’associations de femmes et de jeunes.
C’était à la faveur d’une session d’information organisée le mercredi 22 novembre 2017, par le PNUD, le programme des Volontaires des Nations Unies, l’ONU femmes et la MINUSCA, au quartier général de la MINUSCA à Kaga Bandoro dans le centre du Centrafrique.
Créée en 2015, la Cour pénale spéciale est compétente pour juger les crimes de génocides, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés en RCA depuis le 1er janvier 2003, ont entre autres appris les participants. des juges de la CPS@cps
En sa qualité de Chef de bureau du secteur centre de la MINUSCA, Renner Onana a rappelé que "la Cour pénale spéciale est une juridiction importante pour lutter contre l’impunité et que les victimes ont le droit de réclamer que justice soit rendue". Il a exhorté les participants à profiter de la présence de la délégation de la Cour à Kaga Bandoro pour s’enquérir de toutes les informations relatives à cette juridiction de droit centrafricain.
"Il est important pour nous de connaitre le fonctionnement et les compétences de la Cour pénale spéciale afin que nous puissions informer la base et que les victimes sachent comment saisir la cour", a indiqué Wilfried Zumale, Président du conseil préfectoral de la jeunesse de la Nana Gribizi. Puis il a souligné que sa structure entend mener des séances de restitution dans les 8 arrondissements de la ville.
Il convient de rappeler que le 17 novembre 2017, une session d’information sur ladite Cour avait eu lieu à Bouar dans l'ouest du Centrafrique.
Le 30 novembre 2017