Ouham- Pandé : Armel Ningatoloum Sayo pasteur et chef rebelle...
Le jour de l’Epiphanie, dimanche 7 janvier 2018, les fidèles de l’église protestante d’Elim de Ngouciment située dans le 5e arrondissement de la capitale de Bangui ont cru à une apparition.
Non ! malgré le passage du Pape François 1er à la fin novembre 2015, Bangui n’est pas encore à l’heure des miracles, même pas des possibles ! Armel Sayo@ans
Il s’agissait tout simplement du sulfureux évangéliste Armel Ningatoloum Sayo prêchant la bonne parole et qui fût ministre de la jeunesse et des sports de Catherine Samba-Panza alors présidente de la transition -janvier 2014 / mars 2016.
Armel Ningatoloum Sayo, chef rebelle à la tête de révolution & justice RJ et financé en grande partie par Jean-Jacques Demafouth ancien ministre de la défense de feu le président Ange-Félix Patassé et surtout ministre-conseiller tout puissant au palais de la Renaissance sous la bienveillance de Catherine Samba-Panza présidente de la transition.
Complicité même aux yeux de tous et au grand jour. "Prêt à porter" de rigueur ! Chemise de couleur mauve/violet pour le ministre-conseiller tout puissant et pagne couleur mauve/violet pour la présidente.
Le mouvement RJ est actuellement très actif à Paoua et dans l’ensemble de la préfecture de l’Ouham-Pendé au nord du Centrafrique.
N’oublions pas que dans le passé, le très rusé et machiavélique Jean-Jacques Demafouth avait basé son mouvement des rebelles APRD dans cette zone géographique et qu'Armel Ningatoloum Sayo était un porte-parole de ce mouvement. Selon certaines indiscrétions en provenance de l’Ouham-Pendé et de Bangui, Jean-Jacques Demafouth alias le "diable" souhaite "acheter" quelques officiers supérieurs centrafricains pour une raison simple. Mais il est confronté à un souci de liaison...
Sayo, gendarme 2e classe, a un esprit étriqué et limité. Il faut donc du renfort ! Sayo n'a aucun sens tactique et encore moins la possibilité d'êtablir des stratégies et cela préoccupe Demafouth "l'enfant terrible".
Souvenons-nous que le dimanche 25 janvier 2015 Armel Ningatoloum Sayo était enlèvé dans Bangui…pour obtenir quelques millions de Fcfa.
Petit joueur ! Rien ne vaut un verre d'eau ! On n'apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces.
Au pays de tous les paradoxes, Armel Ningatoloum Sayo selon des sources concordantes pourrait-être amené à comparaitre devant la Cour pénale spéciale.
Les massacres, maisons incendiées et autres violences sont suivis de près notamment le rapport du député de Paoua 1. A suivre...
Jean-Jacques Demafouth et Catherine Samba-Panza@cai
Le 14 janvier 2018