Une semaine après la conférence publique du député Anicet-Georges Dologuélé, dans son rôle d'opposant constructif et républicain, Faustin-Archange Touadera a reçu une plateforme des partis politiques d’opposition et de la majorité présidentielle. Faustin-Archange Touadera@pr
Coincidence ou pas en attendant ça swing à Bangui ...
Sans le savoir, le ténor de l'Assemblée nationale Dologuélé aurait-il déclenché un mini-tsunami ? faisant référence à la riche symbolique du proverbe " les arbres aussi versent des larmes, lorsque les oiseaux ne se posent plus sur leurs branches".
Le site officiel de la présidence "la Renaissance" mentionne "....quelques partis et les associations politiques avaient remis en juin dernier un mémorandum sur des pistes de solutions de sortie de crise.."
Le parti politique est dans son rôle, mais le fondement même d'une association n'est-il pas de s'interdire toute prise de position en matière politique ou confessionnelle ?
Et l'on reparle de "feuille de route" ... Il ne faut jamais avoir la mémoire courte, surtout en politique. N'est-ce pas au cours du second semestre 2014 que le médiateur de la crise centrafricaine, Denis Sassou-Nguesso déclarait "le Centrafrique...c'est du pain béni".
En toute impartialité comment peut-on dire "ces échanges ont été enrichissants et le président nous a rassurés sur les interrogations des centrafricains au sujet de l’appropriation et de la résolution des problèmes qui minent leur pays. "
Regardons l'album photos ...
au centre Enoch Derant Lakoué@pr
"Les mêmes politiciens depuis 30 ans". On se souvient tous de l'époque de l'ancien premier ministre Enoch Derant-Lakoué, - du 26 février 1993 au 25 octobre 1993 soit 6 mois et très connu à Bangui sous le nom de "kougbé ti mango". - feuille de mangue"-
Tout comme de son passage en tant que ministre d'état chargé de l'économie du plan et de la coopération dans le gouvernement 1 de Nicolas Tiangaye premier ministre en février 2013.
Pour mémoire Enoch Derant-Lakoué avait été candidat à l'élection présidentielle en 1993 avec un score de 2,93% puis en 1999 avec 1,33%
Au cours d'une rencontre informelle avec des jeunes centrafricain(e)s ceux-ci déclaraient " Regardez ces vieux. Ils ont tous des maisons et appartements à l'étranger et plusieurs maisons à Bangui. Leurs enfants poursuivent des études à l'étranger. En cas de maladie, hop évacuation en France. Pendant ce temps, nous crevons comme des bêtes" ajoutant "on ne veut pas des enfants de ces gens-là pour construire l'avenir notre pays. Nous avons trop soufferts".
La seule richesse d'un pays est sa jeunesse. Le Centrafrique était considéré dans "un état de léthargie" sous l'ère Catherine Samba-Panza mais avec Faustin-Archange Touadera le Centrafrique est tombé "dans le coma".
Si vous ne voulez pas être le crayon qui écrit le bonheur, alors soyez la gomme qui efface la tristesse.
Jeunesse de Centrafrique Reveille-toi, car c'est ensemble que nous relèverons le défi !
Le 29 juillet 2017